dimanche 22 avril 2018

LE RETOUR DE JÉSUS : LES CŒURS SE DÉVOILENT…


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Par Eric Ruiz

Une question de base : Comment Dieu révèle-t-il la vérité...?!

Ne la révèle-t-il pas, par sa sagesse infinie ? Oui mais alors, concrètement ?

Eh bien concrètement, il y a dans la Bible un passage très significatif à ce sujet c’est :
1ROIS 3:16–28
https://youtu.be/uqo9k2LAxF4
Ce passage vient juste après que le roi Salomon ait demandé et reçu du Seigneur « un cœur sage et intelligent ».
La confirmation de ce don de sagesse et la réputation de Salomon se feront juste après.
A quel moment exactement ?
Eh bien au moment où deux prostituées se présentent à lui, pour qu’il tranche une affaire de légitimité concernant : à qui est le fils vivant.

Et cette histoire est déterminante, c’est elle qui sera à l’origine de la gloire de Salomon.

L’histoire : c’est que deux fils sont nés dans la même maison, un des deux est mort et une des prostituées a volé l’enfant de l’autre ; elle cherche à s’attribuer illégalement la maternité de l’enfant vivant.
Ne sachant qui dit la vérité et qui ment, le roi d’Israël propose alors comme sentence que le nouveau-né soit coupé en deux pour qu’elles aient chacune leur part.
Et c’est là, dans une sentence en apparence des plus sauvages et des plus cruelles, que la vérité éclate.
Comment ?
Celle qui dit la vérité, « complètement bouleversée», demande alors qu’on donne l’enfant à l’autre femme. Elle préfère être déchue de ses droits légitimes, pourvu que l’enfant vive.

En fait, derrière la sagesse inspirée à Salomon, se cache la vérité du Seigneur, son bâton de jugement. 

Cette sagesse, ne tournons pas autour du pot, c’est évidement « un acte de barbarie, un acte bestial et cruel ».
Pourtant cette sagesse est un puissant révélateur.
Et cette sentence disons-le, sadique, va permettre à Salomon de discerner la vraie mère de l’enfant.

Dieu agit avec ses enfants de la même manière que Salomon a agi avec les deux prostituées. 
La vraie justice est celle qui dévoile la profondeur de nos choix, de nos réelles intentions.
Dans la majeure partie des cas, c’est le mobile de nos actes qui est plus important que nos actes eux-mêmes.
Dieu regarde au cœur, là où se trouve le réel mobile.

Qui agit le mieux? 
La mère qui abandonne son enfant ou celle qui se bat et qui créée même une violente dispute pour le garder?

L’apparence des choses nous pousse à nous émouvoir sur la mère qui se bat plutôt que sur celle qui abandonne son enfant.
Abandonner un des siens c’est inconcevable, c’est contre-nature, cela nous révolte même.
Pourtant, le cas de justice de Salomon démontre tout le contraire: celle qui abandonne et capitule agit avec cœur et droiture.

Alors ne nous précipitons pas dans nos jugements

Les ténèbres ont l’apparence de la lumière et plus d’un s’y trompe.
Pourquoi ? 
Eh bien, les erreurs sont aussi révélatrices ; nos erreurs de jugement devraient nous questionner sur le niveau de notre propre sagesse. 

Sommes-nous réellement inspirés par Dieu, alors?

Si nous le sommes, nous jugeons comme Salomon, sans parti pris, sans précipitation et en plus, en employant la situation juste qui discernera le vrai du faux.
Si ce n’est pas le cas, ne nous irritons surtout pas, et ne cherchons pas à rejeter la faute ailleurs !
Soyons humbles dans nos erreurs et reconnaissons que si nous manquons de sagesse, nous pouvons la demander à Dieu qui ne refusera pas notre requête ; et qu’il donne à tous sans faire de reproches…

Mais Jacques, attention, insiste sur une demande qui doit être faite, néanmoins avec foi, sans douter.

Le doute signifiera que la confiance en Dieu est altérée et que nos fruits ne sont pas bons, que notre cœur est encore partagé, qu’il est rempli d’hypocrisie et que la paix n’y règne pas (Jacques 3:17).
Et voyez-vous, une confiance qui s’est dégradée pour notre Seigneur nous rendra comme un insensé, un véritable fou.

Et là c’est le grand dérapage… Pourquoi ? car l’insensé marche dans un chemin, mais complètement désorienté, en sens inverse, et il dit de celui qu’il croise (lui marchant dans le bon sens)  : voilà un fou !» (Ecclésiaste 10:2)
Voilà pourquoi Jésus insiste tant sur la liberté qu’occasionne le fait de connaître la vérité. « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres [vous affranchira] » (Jean 8 :32) (La vérité vous rendra équilibré et non délirant)

Le cœur révèle la vérité. Il révèle ce que nous sommes réellement.
Mais encore là, pour y voir la vérité, la sagesse divine doit y pénétrer (Psaume 51:6)

La légitimité était là, dans le cœur de la prostituée, mère aimante, pas forcément dans un trait de caractère révélant son identité.
Salomon s’est refusé de jugé à l’apparence.
Par exemple : il n’a pas jugé en fonction de qui aurait manifesté la plus grande colère ou la plus grande violence vis à vis de l’autre (c’est vrai, la plus teigneuse serait la plus convaincante, car elle montre par son acharnement son véritable attachement à l’enfant… mais, ici c’est la mauvaise mère qui agit ainsi, d’ailleurs elle montait le ton ; ne criait-elle pas pour que l’enfant soit coupé en deux, afin qu’il ne soit pour personne).

Et aujourd’hui ?
Posons-nous la question si la vérité éclate derrière toutes ces femmes en colère, derrière tous ces mouvements féministes échauffés, a-t-on vraiment mis la situation révélant leur cœur ? N’a-t-on pas à faire pour une majorité à des prédateurs vengeurs plutôt qu’à des victimes ?

L’apôtre Paul, dans la lettre aux Romains ou celle à Timothée, nous met en garde sur l’apparence qui reste le monopole des ignorants ; ces ignorants qui ont l’apparence de la science et de la vérité, sans oublier ceux qui ont l’apparence de la piété (Romains 2 :20 ; 2 Timothée 3 :5).

Alors revenons au jugement de Salomon.
Il s’est refusé aussi à toute comparaison de ressemblance, en cherchant des indices corporels sur les deux femmes et sur l’enfant (par exemple : il n’a pas cherché s’il y avait le même grain de beauté au même endroit pour la mère et son fils) ; il n’a pas cherché, non plus à associer  la couleur des yeux avec celle de la mère et de l’enfant , il n’a pas essayé de voir qui avait le mode d’expression le plus ressemblant (oh cette mère a le même sourire que son enfant ), ou encore à mesurer la hauteur du front de chacun (et là je fais référence bien-sûr à ceux qui s’attendent à voir la marque de la bête très distinctement sur le front où sur la main, car cette marque sera toujours invisible à l’œil nu).

La meilleure preuve est toujours une preuve d’amour ou pas. 
Voilà ce que veut nous montrer le Seigneur dans la forme de justice rendue par Salomon.
Mais cette preuve ne se voit pas forcément au premier coup d’œil.

Les deux mères sont prêtes toutes les deux à un grand sacrifice. 
L’une par amour, l’autre par intérêt.
La vraie mère était prête à se séparer de son enfant plutôt que de le voir mourir; l’autre ne voyait que son propre intérêt dans l’affaire, elle cherchait sa propre justice, mais sans le cœur révélant la douceur de la sagesse. 
Son cœur lui disait à elle : « pourquoi ai-je perdu mon enfant dans ces circonstances ce n’est pas juste et pourquoi serai-je la seule à souffrir de la sorte ? ».

Son sacrifice montre en fait une meurtrière, il dévoile sa vraie nature, celle du destructeur, elle préférait voir mourir l’enfant de l’autre, car ce serait au moins une justice vis-à-vis du sien.
Il faut se rendre à l’évidence : seul un sentiment de conquête et d’extrême jalousie l’animait.
Pourquoi était-elle dans ce genre de sentiments aussi dégradants?
Parce que le vrai mobile c’est qu’elle cherchait à cacher son péché, à dissimuler ses œuvres mauvaises, à rejeter la mort de son fils sur l’autre. En faisant comme cela, elle choisit les ténèbres.

Pour l’autre, justement, son regard était centré sur les besoins de son fils plutôt que sur les siens. Elle était dans l’abnégation la plus totale.

Par contre, la vraie mère savait au fond d’elle-même, une chose. C’est qu’un jour ou l’autre elle retrouvera son enfant même si elle devait le perdre.

Dieu a la même certitude que cette mère aimante. Il sait que si on lui prend son enfant il le retrouvera de toute manière.
Pourquoi ?
Parce que l’enfant est de sa nature.
Et l’ordre naturel est ainsi fait que même séparés de celui qui nous a créé (du créateur), nous restons à tout jamais relié à lui.

Nous sommes faits à l’image de Dieu, selon sa ressemblance,
Ce verset de la Genèse n’est pas sans conséquences directes avec notre nature, qui est notre point de départ et notre point d’arrivée.
C’est pour ça qu’un enfant coupé de ses vrais liens familiaux, essayera toujours de les retrouver.
Ce sera plus fort que lui.
Cet appel n’est pas réfléchi, prémédité, il est inconscient, comme inscrit à l’intérieur de nous, dans nos gènes.

Je connais des cas multiples autour de moi qui ont fonctionné ainsi; un de mes beaux-frères, qui après plusieurs psychothérapies ont révélé que le vide en lui correspondait à ce lien familiale brisé avec ses parents géniteurs ; et un cas plus intime et proche de moi qui concerne mon propre père.
Mon père a été abandonné, mis à l’assistance publique dès son plus jeune âge. Encore adolescent, il partit à l’autre bout de la France pour revoir sa mère.
C’était plus fort que lui, il fallait qu’il renoue avec son passé ou plutôt avec son départ.
Le départ c’est une affaire d’identité.
Nous avons tous un besoin fondamental de savoir qui nous sommes et d’où nous venons précisément.

Mais attention… ce passage du livre des rois, va encore plus loin, il nous montre comment la vérité se révèle lors du retour de notre Roi, qui règne en juge (mais qui n’est pas un roi autocrate).

Notre mal-être témoigne de notre abandon, mais aussi de notre désir insatiable de retrouver nos racines.
Et nos racines spirituelles sont fortes, plus que fortes : indestructibles.
Aucune religion, aucune famille chrétienne, aucun pasteur, aucun prétendu prophète ne pourra remplacer ce qui est vrai et qui gronde en soi comme un tonnerre.
Il y a un temps, il y a un moment où la coupe sera pleine, et l’air irrespirable ; et ce temps correspond au retour du Seigneur.
Quand Jésus revient, il ne crée pas d’image de lui dans le ciel ou sur la terre, il crée un désir profond pour ses enfants, de le retrouver.

Là aussi quand il dit les choses, ses enfants comprennent, mais pas les autres.
Jésus tape fort en disant : « si quelqu’un vous dit : Christ est là, ne le croyez pas ! Ne le suivez pas ! Car il y aura de faux Christ » ; c’est une manière de dire : vous reconnaitrez ma voix en vous, cela suffira.
Eh oui, Dieu créé à ce moment-là en nous, un désir profond de rompre avec nos idoles d’or et d’argent, qui d’un seul coup s’écroulent…Pourquoi ?
Parce qu’elles ne valent plus rien à nos yeux.
Jésus-Christ, nous réveille à ce moment-là.
Et si ses enfants sont enchaînés, par des liens, ils les rompront eux-mêmes. Dieu donnera toujours le moyen de sortir de cette situation d’enfermement, de cette impasse.

« Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

Donc, nous avons bien encore là, dans la manière dont Salomon rend la justice, la vérité qui se manifeste toujours par deux paramètres : le jugement et l’amour.

La vérité ne peut se rendre que si nous refusons de dissocier, ou de séparer l’amour du jugement.

L’apôtre Jean en avait plus que conscience puisque ses écrits en témoignent dans chaque chapitre, dans chaque respiration de sa part.
Jean au chapitre 7 et au verset 24 écrit ce que Jésus proclamait : « Cessez donc de juger selon les apparences et apprenez à porter des jugements conforme à ce qui est juste ».
Même encore ici, Paul à raison (malgré les apparences) quand il dit « ne jugez point, afin de ne pas être jugés », car il parlait pour ceux qui n’avaient pas encore trouvé le royaume et la justice de Dieu. Et Jésus rajoute : « apprenez à porter des jugements ». Donc apprenez à juger ! Mais à juger comment ?
Eh bien selon la justice de Dieu.
Le royaume c’est l’amour, et la justice c’est le jugement.
Là encore le premier ; l’amour a provoqué le deuxième : le jugement.
Et ceux qui prétendent juger en faisant l’inverse montrent qu’ils jugent avec la chair (il n’y pas de vrai jugement sans que l’amour soit le principal témoin).

Jean 3-16-17 évoque l’amour absolu de Jésus-Christ qui s’est sacrifié pour tous ceux qui croit en lui, MAIS on ne peut faire abstraction de la suite, de Jean 3-18-19-20 pour le jugement. « Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises…de peur que leurs œuvres ne soient dévoilées. »

L’intention, où plutôt ici, la mauvaise intention du cœur dévoile la vérité, elle-aussi.

C’est un rétablissement fondamental de la parole du Seigneur. 

Cette révélation a été tellement enfouie et cachée jusqu’à aujourd’hui.
Mais le retour du Seigneur rime avec sa sagesse, avec son discernement.
Et cette sagesse-là, c’est la lumière du Seigneur : L’amour et le jugement combinés, inséparables même.  
Cette sagesse agit comme un faisceau lumineux puissant et elle rend témoignage de la vérité et de la vie aussi (car si on retranche l’un ou l’autre, on brise la vie).

Alors bien-sûr, il y a la plainte du prophète Jérémie, qui veut parler de justice avec Dieu, et qui lui pose cette question embarrassante : « pourquoi tous les traites vivent-ils en paix ? » (Jérémie 12 :1) ;
La réponse que Dieu lui donne, s’exprime dans sa propre bouche (celle du prophète), et de la manière suivante :
 Au verset 3 « Et toi Eternel tu me connais, tu me vois, tu examines mon cœur : il est avec toi : Réserve-les comme des brebis qu’on doit égorger, et mets-les à part pour le jour du grand carnage. »
Voilà ce qu’est en train de faire notre Seigneur, il est en train de mettre les traitres à part (de séparer le bon grain de l’ivraie), c’est pour ça qu’il est si long !

Il y a toujours un jour mis à part pour révéler la vérité et pour que les œuvres mauvaises soient dévoilées (un jour de sabbat). Même si le temps entre la trahison, le mensonge, la calomnie parait très long avec le temps où la vérité éclate, Dieu se venge de l’ennemi, comme cette adage bien connue : «  La vengeance est un plat qui se mange froid ».
L’impunité n’existe pas.
La dette des sans-cœur se payent un jour ou l’autre.
Plus haut sera la traitrise, plus haut sera la chute.

Et nous sommes rentrés dans le temps du retour de Jésus où la vérité éclate en plein jour, où les soi-disant donneurs de leçons, les moralisateurs se retrouvent confrontés à leurs mensonges et à leur imposture.

C'est pourquoi  Paul nous met en garde de « ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due » (1 Corinthiens : 4 : 5).

Donc en connaissance de cause, ne nous transformons pas en justicier. Dieu à un plan bien organisé et parfait.
C’est lui qui vous placera devant les blasphémateurs du Saint-Esprit et c’est lui qui ouvrira votre bouche.
Quand ?
« Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz; car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire. »
Amen.

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