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Par Éric Ruiz
Nous avons en ce moment un grand problème très médiatisé avec le testament (je
devrais dire plutôt avec les testaments).
A la Une, un grand chanteur mythique: Johnny Hallyday, où toute une
partie de sa famille se sent trahie, lésée, abandonnée par plusieurs testaments
qui les déshériteraient.
Pour nous croyants, nous avons à travers nos Bibles, un premier puis un
deuxième testament.
Mais au final seront-nous dans le même désarroi avec notre Dieu, en découvrant
que nous n’étions, en fin de compte, pas assimilés au bon testament?
Alors je profite de cette question pour signaler que cette confusion existe
chez les croyants, bien qu’elle ne devrait pas y être.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a pas de nouvelle alliance avec Jésus-Christ, et il n’y a pas
de Nouveau Testament non plus.
Car, disons-le
tout de suite, il n’y a qu’un seul et unique testament comme une seule alliance.
Il y a une alliance faite avec Moise qui s’accomplit et qui se termine avec
Jésus-Christ. Il n’y a jamais eu de rupture mais une continuité.
C’est encore l’esprit religieux qui a séparé deux groupes de livres en les
nommant « L’Ancien Testament » et « Le Nouveau Testament ».
Mais il n’y a rien de totalement nouveau avec Jésus. Paul dans l’épître aux
Colossiens le rappelle, les fêtes, les lunes et les sabbats, c’étaient l’ombre
des choses à venir.
D’ailleurs le Fils de Dieu reprend à chaque fois des versets de l’alliance
mosaïque pour confirmer ce qu’il dit.
Jamais il n’a dit, par exemple, que le Sabbat n’existait plus. Il a voulu
précisé la profondeur réelle du Sabbat en disant que « le Sabbat est fait pour l’homme et non
l’homme pour le Sabbat ».
Il a rappelé que le premier commandement était toujours le même et que rien a changé depuis Deutéronome
6:5 « Tu aimeras l'Eternel, ton
Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »
Mais là aussi, il est allé plus loin en approfondissant ce premier
commandement, non pas pour en faire un autre, mais pour accomplir ou parfaire,
si vous voulez, ce commandement. Jésus dit lui-même que : si tu aimes ton
prochain comme toi-même, cela équivaut au premier commandement. Il
n’a pas dit que celui-là le remplacerait ou qu’il viendrait juste après lui.
Où Jésus de Nazareth rajoute-t-il un commandement nouveau ?
Avec toutes ces religions existantes aujourd’hui ; et qui se réclament
de la Bible, il y a une volonté en sous-main, une volonté cachée (donc une
volonté démoniaque) de détruire, soit l’alliance mosaïque soit de limiter ou
d’occulter l’achèvement de cette alliance par Jésus-Christ.
Mais qui, au contraire, essaye de les rassembler ?
Nous avons une Bible coupée en deux.
Alors que la révélation complète est dans son assemblage, mais surtout pas
dans sa division ou dans la négligence d’une partie de la Bible.
Regardez les juifs !
Ils renient Jésus et attendent un autre Messie qui ressemblera encore à
l’image qu’ils se font d’eux-mêmes : des êtres supérieurs, des régnants en
intelligence, en richesse et en pouvoir.
Et les autres, les différents courants chrétiens, font la même chose de
leur côté, ils mettent Jésus-Christ au-dessus de Moïse et ils annulent la loi
prétextant qu’elle était pour un temps et faite pour un peuple au cœur dur.
Des groupes chrétiens remplacent donc la première loi, la loi de l’Eternel celle
de Yahvé, par une loi christique beaucoup plus pure et éminemment plus
glorieuse.
Par conséquent la religion met à égalité les chrétiens comme les juifs, qui
au final, sont dans l’erreur et l’aveuglement.
Cette vision réduite de l’esprit est due à leur amour démesuré d’eux-mêmes
qui comme je l’avais déjà dit, s’érige avec une image faussée de Dieu.
C’est ce serpent d’airain là qu’ils brandissent bien haut (et l’airain est
un métal très brillant qui attire le regard. Ceux qui regardent ce serpent sont
par conséquent hypnotisés par leur propre adoration).
Alors je sais que seul Jésus a porté nos péchés à la croix et que par lui
seulement nous pouvons aller au Père. C’est vrai qu’il nous purifie entièrement.
Question : la loi de Christ, est-ce une loi totalement nouvelle ?
Je répondrais par une autre question : A quoi servait le souverain
sacrificateur au temps de Moïse ?
Réponse : à réaliser la même chose.
Jésus-Christ n’est autre qu’un souverain sacrificateur, doublé d’un
prophète qui officie pour tous ceux qui croient en lui, donc au Père.
Il a « universalisé »
ce qui n’était au départ que pour un peuple : les Hébreux.
Donc voyez-vous, il n’y a pas deux alliances complètement distinctes mais
un début d’alliance avec les Hébreux et une fin d’une même alliance avec le
reste du monde, les nations, les païens.
C’est un peu comme un législateur, il a deux possibilité : soit
abroger une loi (la supprimer carrément), soit l’amender (modifier certaines
parties, pour la rendre meilleure).
La Bible nous montre une première loi au début ; et qui par la suite
ne va être abrogé, mais amender par Jésus-Christ.
Dans le concret, la structure générale de la loi est la même, c’est
seulement certaines parties qui seront alors transformées.
L’erreur que commettent les chrétiens : c’est de transformer la loi
pour en faire une nouvelle loi, comme croire par exemple, qu’ils sont purifiés définitivement
en venant à Jésus-Christ ;
Et que leur salut est acquis quoi qu’il fasse de bien comme de mal.
Mais
Jésus n’est pas venu abolir le sacrifice, par son sacrifice.
Une des plus
grandes erreurs c’est vraiment de croire cela : que Jésus soit venu
supprimer le sacrifice par le sien.
Il y a encore
un sacrifice perpétuel à réaliser en tant que croyant.
D’ailleurs ne sommes-nous pas déjà entrés dans ce temps prophétisé par
Daniel « ou cessera le sacrifice perpétuel» ?
Daniel nous dit qu’il restera un temps de 1290 jours (soit trois ans et
demi) avant que soit « dressé
l’abomination du dévastateur »
La grande fournaise, je le redis, a déjà commencée à chauffer.
Donc le but du diable : c’est de s’attaquer justement au sacrifice,
pour qu’il n’y soit plus présent chez les croyants. Le meilleur moyen d’y
arriver, s’est de toucher au testament divin et de faire croire qu’il y en
existe plusieurs.
Réfléchissons, le troisième être vivant d’Apocalypse 4:6 à face d’homme au
milieu du trône n’a jamais été détruit, (c’est Jésus), mais celui autour du
trône non plus, il n’est pas mort et c’est bien le disciple souffrant, brisé
comme le brisement du pain, le cœur contrit qui est là, dans cette position
d’autorité.
Alors c’est vrai, nous n’avons plus à nous présenter devant un
sacrificateur humain, à chaque fois que nous péchons ;
Mais cela n’empêche pas le fait de se présenter devant le Seigneur, devant
Jésus-Christ en étant lavé de ses péchés, en se détournant du mal et en
accomplissant les jours de purification.
Jésus dans la réalité n’a fait que de remplacer le sang des animaux par son
propre sang. (Excuser-moi ce terme mal à propos pour notre Seigneur) mais c’est
tout, c’est tout ce qu’il a fait !
Il a été, lui, l’animal de sacrifice, lui, l’agneau jeune et sans défaut
que l’on devait amener à l’autel pour l’immoler.
Jésus l’a très bien dit : «Ceci
est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour plusieurs, pour la
rémission des péchés ».
Par conséquent, ce qui avait été fait par Moïse, n’a pas été effacé et mis
à la corbeille avec la venue de Jésus-Christ.
Le Fils de Dieu a remplacé l’animal et le sacrificateur.
Oui mais seulement, là aussi, d’une certaine façon.
A bon ? Pourquoi y aurait-il une autre façon ?
Écoutez bien !
Apocalypse 1:6
« A celui qui nous aime, qui
nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un
royaume, des sacrificateurs pour Dieu
son Père, à lui soient la
gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! «
Le sacrificateur, c’est encore nous.
Nous qui?
Nous, les repentis, nous devenons sacrificateurs pour nos frères et sœurs
en Christ.
Jésus a gardé l’ordre qu’il avait instauré auparavant. Nous devons nous
laver les pieds les uns les autres c’est-à-dire : confesser et pardonner
nos fautes et les dire aux autres lorsqu’ils sont encore salis par les leurs,
puis leur pardonner.
Pour l’animal, l’agneau de sacrifice, il existe encore aussi, d’une
certaine façon.
Cet animal à immoler est celui qui est en nous, cette vielle nature qui a
des instincts d’animaux.
Alors quand j’entends des croyants affirmer que Christ est venu abolir les
prophètes, les sacrificateurs et toute forme de sacrifice ; et qu’ils
jettent des pierres à ceux qui travaillent à leur salut avec crainte et
tremblements, je ne peux m’empêcher d’y voir l’œuvre du malin qui cherche à
empoisonner les eaux pures de Dieu.
Jésus-Christ a rajouté à la loi mosaïque, un degré supplémentaire à un
ingrédient indispensable, qu’est l’amour.
Voilà le véritable accomplissement : il se fait dans l’amour (1 Corinthiens
13).
Pourtant, une contradiction semble pointer dans les Ecritures.
C’est Luc
22 :20 qui dit : « …
cette coupe est la nouvelle alliance
en mon sang, répandu pour vous »
A la
lecture de ce verset on ne peut s’empêcher de penser que Jésus annonce quand
même quelque chose de nouveau et de différent, balayant le passé.
Mais ici
on ne devrait pas prendre le mot « nouveau » comme s’il voulait
dire : « annulant et remplaçant quelque chose ».
L’alliance,
comme le testament (puisque c’est le même mot grec ;diatheke [ dee-ath-ay’-kay]),
se fait bien en deux parties.
Une
première partie de l’alliance par le sang d’un animal, et une deuxième partie
par son sang à lui.
Le sang
est toujours utilisé dans le même but : celui de purifier.
Ce qu’il
faut comprendre ici c’est que l’un va après l’autre et non pas seulement à la
place de l’autre.
Bien-sûr
que ce que fait Jésus avec son sang est merveilleux et unique. Mais la loi
mosaïque l’est aussi.
Brûler sa chair correspond à la première
alliance, une alliance où l’on se sépare de l’esclavage, on se coupe du fils de
la femme esclave, pour ensuite prendre « la deuxième alliance » c’est-à-dire
se placer sous le fils de la femme libre.
C’est Paul,
dans Galates 4 : 23-26 qui nous l’explique de façon allégorique, imagé si
vous préférez.
« Car
il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la
femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la
femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces
choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du
mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à
la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère »
Donc, d’abord Paul le dit lui-même, il
emploie une métaphore, une image, quand il oppose : « deux alliances ». Ensuite, il dit
bien que nous avons deux mères dans notre testament: l’une esclave (qui
est terrestre) et l’autre libre (qui est céleste) ; et nous avons à
choisir en nous séparant de la mère esclave, mais aussi en chassant le fils de
cette mère. Car c’est son fils qui représente les œuvres de la chair et qui
nous rend esclave de la mère (de la chair).
Et loin de sous-estimer l’œuvre de
Jésus-Christ, il faut comprendre que l’alliance se fait en deux temps ; et
que personne ne peut s’extraire du premier temps pour atteindre le deuxième. Notre testament divin, nous demandent bien de
suivre un procédé chronologique obligatoire ;
Et
altérer l’une des deux parties revient à empoisonner ou à tarir
l’Euphrate, qui je le rappelle est le quatrième bras du fleuve de l’alliance
qui coule en Eden. C’est cette eau qui témoigne de la « fertilité »
(signification d’Euphrate) de notre cœur.
Paul nous l’enseigne de façon idéale en
prenant l’exemple d’un fils esclave coupé d’héritage qu’il faut dans un premier
temps et par une première alliance, chasser (et en chassant le fils on chassera
la mère qui y est fortement attachée).
Verset 28 : « Pour vous, frères, comme
Isaac, vous êtes enfants de la promesse; et de même qu'alors celui qui était né
selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il
encore maintenant.
Mais que dit l'Ecriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre.
C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre ».
Mais que dit l'Ecriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre.
C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre ».
Les choses
deviennent tellement claires avec ce que dit Paul.
Pour résumer il
dit ceci: « si tu ne chasses pas la chair qui
est le persécuteur de ta vie, tu brises la première partie de l’alliance et tu
ne pourras accéder à la deuxième partie du testament qui est ta liberté en
Christ ».
Maintenant, il y a
Galates 3 :15 que nous allons lire dans la version Martin qui à mon sens
est plus compréhensible pour ce passage que les autres versions.
« Mes frères, je vais vous
parler à la manière des hommes. Si une alliance faite par un homme, est
confirmée, nul ne la casse, ni n'y ajoute (aucun testament confirmé ne doit être cassé). Or les promesses ont été faites à Abraham,
et à sa semence; il n'est pas dit, et aux semences, comme s'il avait parlé de
plusieurs, mais comme parlant d'une seule, et à sa semence : qui est Christ. Voici donc ce que je dis : c'est que quant à l'alliance qui a
été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre
cent-trente ans après, ne peut point l'annuler, pour abolir la promesse. Car si l'héritage est par la Loi, il n'est point par la
promesse; or Dieu l'a donné à Abraham par la promesse.»
Qu’est-ce que ce texte signifie ?
D’abord il n’y a pas un testament pour
plusieurs semences, (Donc plusieurs testaments) ce n’est encore pas là que se
trouve la vérité.
Ensuite qu’ici, la promesse faite à Abraham par
Christ, c’est le point de départ du testament et si nous avons bien compris,
c’est le Christ qui met un point final en marquant de son sceau la fin du
testament.
Il est l’Alpha et l’oméga, le premier et le
dernier, le début et la fin du testament.
Voyez, en lisant ces versets il est clair que
rien n’est remis en cause, mais que Jésus en qui est la grâce, a déjà gracié
Abraham et sa descendance dès le début.
Ce passage prouve encore que Christ et la grâce
était présents bien avant la loi mosaïque (430 ans, avant) et que par
conséquent : faire un nouveau testament est parfaitement inutile, puisque
ce qui est nouveau avec Jésus-Christ, était déjà prévue dans la promesse faite
à Abraham.
Jésus encore une fois ne fait que confirmer ce
qu’il avait annoncé au départ à Abraham. La promesse faite à Abraham était
qu’il serait le père d’un peuple nombreux qui aurait la foi. Comme Christ est
la foi, la foi a toujours été le lien permanent du testament, donc de
l’alliance entre Dieu et son peuple.
·
Alors
peut-être que la loi était contre les promesses de Dieu ?
Paul justement sent venir cette question et la
pose et y répond, dès le verset 21, en précisant que la justice provient
uniquement de la foi et que la loi est utile pour amener à la foi, que la loi
est un pédagogue pour amener à la foi.
Il y a bien, comme je le disais au départ, un
continuum dans l’alliance ou le testament.
·
Alors,
pourquoi est-ce si important d’unifier l’apparence de ces deux testaments sous
un seul et unique ?
Pour la raison évidente que sans la foi nul ne
peut hériter de la terre promise à Abraham comme à nous ceux qui avons la même
foi que lui au XXIème siècle ; mais surtout que : sans sacrifice on ne peut parvenir à la foi.
Si on enlève la loi, on ne permettra pas que la
promesse faite à Abraham se réalise.
De la même manière si on enlève Christ et son
sacrifice, la loi à elle seule ne sera pas suffisante pour purifier l’âme et
amener ce peuple nombreux à la foi.
C’est pourquoi on ne peut, ne serait-ce
qu’enlever un iota à ce qui est écrit dans la parole, dans cette sainte alliance,
sinon tout s’écroule.
J’en reviens au sacrifice, à cette pierre
angulaire dont Christ est le fondement. Nous formons avec lui cette pierre
angulaire si nous sacrifions nos corps. C’est la première chose à faire et
c’est ce que Dieu fit faire à Abraham en lui donnant la promesse, le début du
testament. Et voilà ce qu’il lui demanda, après cette question :
Genèse 15 :8 « Abram répondit: Seigneur
Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai? (la promesse de posséder le
pays promis) Et l'Eternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une
chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune
colombe. »
Dieu montre à Abraham que la première chose à
faire pour rentrer en possession du testament c’est de sacrifier, d’exercer un
sacrifice, un sacrifice de bon odeur, vrai et authentique.
Le premier sacrifice à faire concerne une
jeune génisse. Dans Deutéronome 21 :3 ce sacrifice est en rapport au
pardon demandé pour un sang innocent qui a coulé. Ensuite la chèvre concerne un
péché commis par erreur à l’égard d’un des commandements de la loi (Lévitique
4:27) ; le jeune bélier est pour un péché commis par erreur mais sans
l’avoir su. La tourterelle quant à elle concerne un sacrifice d’expiation ;
c’est afin de réparer tous péchés en général. Et enfin la colombe qui possède
un mystère autour d’elle puisque c’est un oiseau de paix mais c’est la racine
hébraïque de Gowsal qui précise jeune colombe qui nous met sur la voie car
sa racine c’est gazal qui veut dire voler, dérober par la force.
Pourquoi de tels sacrifices pour
Abraham ?
Eh bien le père de la foi nous montre que
sans un sacrifice profond nous nettoyant de tous péchés, jusqu’à celui même de
la jeune colombe qui vole ce qui appartient au Seigneur, comme ses brebis, sa
parole ou son trône, nul ne peut hériter de la promesse, et donc du testament
divin.
Mais on ne peut pas faire abstraction de la
fin du sacrifice d’Abraham.
Pourquoi, dans quel sens, il coupa en deux
tous les animaux sauf les animaux volants ?
Couper en deux signifie en fait deux
choses : se séparer définitivement de ses péchés, mais aussi faire un
pacte, s’engager en appliquant une signature. Abraham signe un engagement mais
pas pour tout… Pas pour la tourterelle, l’expiation sera faite par Jésus-Christ
lui-même et pour la jeune colombe ce sera la même chose. Dieu s’engage lui-même
sur les deux dernières choses alors que l’homme
doit s’engager seul devant Dieu à rester fidèle en n’oubliant jamais de se
séparer des 3 premières (de demander pardon pour le sang innocent, pardon pour nos
péchés commis par erreur et pardon pour nos péchés commis sans en avoir pris
conscience). Relisez bien la suite de Genèse 15 :8
pour approfondir ses choses.
Alors mes frères et sœurs en Christ, rentrons
dans notre héritage, prenons possessions de notre testament (qui
est Alpha et Omega ; voilà les deux
parties de Christ) en pratiquant le sacrifice que Dieu nous demande en premier
de faire. Bien-sûr il n’est plus question de tuer des animaux extérieurs à
nous, mais bien de brûler et de chasser la bête qui est en chacun de nous et
qui veut régner en nous comme le fils d’Agar l’esclave.
Ne soyons pas comme beaucoup aujourd’hui le
sont : dans l’apostasie,
qui est une action bien contraire. Le grec « apostasia » évoque une
action où l’on revient sur un engagement, où l’on répudie son testament.
Moi je préfère le Psaumes 50:5-6 : « Rassemblez-moi mon peuple
qui a fait alliance (le testament) avec
moi par le sacrifice ! (la voilà notre signature) Et les
cieux publieront sa justice. Car c'est Dieu qui est juge. »
Le trône de Dieu, Sion se trouve donc bien là, là où il y a la vraie
connaissance de l'Agneau, faite par l'alliance, le testament du sacrifice.
Amen
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