dimanche 25 février 2018

L’ADN, ENFIN LA PREUVE DE LA RÉSURRECTION ?

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Par Eric Ruiz

Ce dimanche matin 18 février 2017, j’ai eu d’un seul coup, alors que je ne pensais à rien de particulier, une pensée flash.
Voilà cette pensée :
« On ressuscite avec son propre ADN.
(Et ce n’est pas tout).
Cela prouverait définitivement que la réincarnation existe » 
Si on avait perçu l’ADN de Jésus, je pense vraiment que l’on aurait découvert exactement le même ADN dans l’homme ressuscité qui s’est présenté avec un corps différent, aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (C’était Jésus qui se représentait une seconde fois avec un corps différent).
De la même manière imaginez qu’un homme meurt en 1985, par exemple et qu’on l’enterre ; Et que 33 ans plus tard en 2018, un autre homme naît et que pour une raison ou pour une autre on doit prélever son ADN ; et stupéfaction voilà que l’on découvre que celui-ci est identique à l’ADN de celui décédé 33 ans plus tôt... cela ne montrerait-il pas une coïncidence des plus étonnantes?
Une des plus grandes découvertes de ce siècle même? Pour beaucoup, cela ne ferait aucun doute sur les conséquences à en tirer.

D’abord cette connaissance instantanée serait-elle réaliste aujourd’hui?

Aujourd’hui oui...
Car L’ADN est une découverte assez récente qui date de 1953 avec sa structure de la double hélice.
Et plus récentes encore ont été les premières investigations policières qui datent, elles, des années 70 ;
Mais ce n’est vraiment qu’à partir de 1985 que l’on a pu faire des différences notoires entre individus sur le plus génétique.
On parle alors « d’empreinte génétique ».
Et ce qui est quand même troublant pour moi, c’est que le lendemain, lundi 19 février, paraissait dans la presse, une première en France : Le premier poilu, soldat de Verdun identifié 102 ans plus tard grâce à son ADN ; on a su grâce à des ossements retrouvés sur les lieux, qui était ce soldat (son nom et prénom et toute son histoire).

En ressuscitant, l’ADN reste-t-elle collée à l’âme ou L’ADN est-elle tout simplement une partie de l’âme ?
Est-elle la banque d’information de notre âme ?

Cela aussi me semble ne faire aucun doute : cette macromolécule est présente dans toutes les cellules et contient l’information génétique appelée génome qui permet le développement, le fonctionnement et écoutez bien la reproduction des êtres vivants. Nos gènes possèdent toutes la mémoire héréditaire de ce que nous sommes.

Donc l’empreinte génétique est-elle à même de prouver que l’âme est identique dans deux corps différents ?

D’après la science moderne, oui, cela ne fait aucun doute.
Donc ma pensée flash n’est pas un rêve de fou, ou une simple divagation.
Je voudrais même aller plus loin : je suis sûr que très prochainement nous aurons une information qui fera l’objet d’un vrai tremblement de terre, et qui attestera de la véracité de la résurrection par réincarnation.

Pour en revenir à l’âme :

Je crois que l’âme est la partie de nous immatérielle. Nous savons aujourd’hui qu’elle ne peut être à l’intérieur d’un organe. Elle ne peut pas être contenue dans le cerveau comme on le pensait autrefois, même s’il est si complexe et encore si mystérieux.
La biologie moléculaire, nous a montré qu’il n’y a pas d’organe à proprement parlé qui pourrait l’englober elle-seule.

La Bible emploie le plus souvent le mot hébreu « Nephesh » (682 versets)  pour la nommer en parlant d’elle : c’est le souffle de vie ou l’être vivant, ou la personne tout entière, ou encore : le cœur.
Un cœur pur c’est une âme pure. Un cœur souffrant c’est une âme souffrante etc.

Cette âme, cet être vivant, ou ce cœur, je crois néanmoins qu’elle peut être perçu au moyen d’une structure microscopique et biologique appelée ADN.  
L’ADN, c’est la carte d’identité de ce que nous sommes, nous, être vivant unique.
Les enfants que Jacob enfanta avec ses servantes et avec Léa et Rachel, ne sont pas appelés des personnes mais des Nephesh, des âmes. Et nous savons que chacun de ses fils est unique ne serait-ce par sa descendance (le départ des 12 tribus d’Israël)

Ensuite, l’âme peut être détruite.
Détruite ? Oui car dans l’hébreu employé dans les manuscrits du Pentateuque, nephesh signifie aussi : mort, cadavre.
L’âme porte en elle, la mort comme la vie.
L’âme peut alors être détruite, c’est la mauvaise nouvelle ; mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle peut être restaurée…
Donc, le principe de la résurrection est attaché à l’âme.


« La loi de l’Eternel est parfaite elle restaure l’âme « (Psaume 19:7)

Le verbe restaurer c’est shuwb [shoob] qui signifie restaurer dans le sens de reconstruire ; c’est bien-sûr l’œuvre première de la repentance, mais il y a aussi une autre notion développée par l’hébreu : c’est celle de « faire revenir ».
Dans le deuxième livre de Samuel 12:23
Le roi David prie pour l’enfant de Bath-schéba qui est mort, et il emploie ce même mot (shuwb) pour dire : maintenant qu’il est mort....puis-je le faire revenir ?
David aurait pu dire tout autant : « puis-je faire revenir son âme dans son corps? ».
Shuwb est le même mot hébreu employé dans 1 Roi 17 :21 ou Elie invoqua l’Eternel pour « faire revenir » l’âme de l’enfant dans son corps.


L’âme après la mort a deux possibilités de migration.
Soit elle part en captivité, en enfer ou bien, comme elle a atteint son stade de maturité, débarrassée de toutes scories, elle part au paradis, un lieu de repos, de paix et de plénitude, en Dieu.
Si elle ne pèche plus, elle est vivante c’est-à-dire éternelle.
Elle est dans sa fonction achevée.
L’expression « ne pas être fini »,  que l’on donne à mon sens un peu à tort et à travers, c’est néanmoins une juste image de ce qu’est une âme encore assujettie au mal : Elle n’est pas finie.
L’âme à ce moment-là n’est plus vivante mais mourante. Elle est inachevée ; et il n’y a rien d’inachevé qui rentrera au ciel.

Mais « l’âme qui pèche mourra » nous dit Dieu par la bouche d’Ezéchiel, c’est-à-dire que l’âme qui n’évolue pas depuis son état d’origine, est séparée du divin et elle sera retranchée, mise au feu, c’est-à-dire à nouveau éprouvée.

Donc l’âme a pour vocation, si elle n’est pas purifiée, de revenir sur terre pour l’être. (C’est l’idée que je développe depuis de nombreux messages maintenant).

Revenir oui, mais où.
Ce qui est indispensable de bien comprendre, c’est que l’âme séparée d’un corps ne peux s’exprimer et se révéler. Donc il y a une union indispensable entre l’âme et le corps.

Comme un moteur de voiture sans l’habitacle n’a aucune fonction motrice.
Or un moteur qui est encrassé, se voit dans les faits, lorsque la voiture démarre et roule. Sa consommation de carburant augmentera, ses accélérations seront réduites, etc..
Pour l’âme c’est un peu la même chose (excusez-moi l’image).
Notre âme s’exprime à travers le corps, à travers nos dires, nos faits et gestes.
Donc notre corps est le révélateur de notre âme. Il révèle si notre âme est mourante ou vivante.
Si mon âme est vivante, alors mon corps est un temple, mon âme sanctifie mon corps, c’est le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6 :19).
Jésus-Christ a cette vocation de venir sauver une âme mourante. Il a cette fonction de sauveur et de purificateur, mais beaucoup malheureusement souffrent, car ils ne se placent pas ou ne persévèrent suffisamment pas assez longtemps pour hériter de l’état d’une âme pure.

Je crois que c’est l’Esprit de Dieu qui donne vit à l’âme. Et c’est pourquoi à l’origine nous avons tous été créé par le même Père.

Mais notre création est incomplète. Et nous sommes venus nous incarnés sur terre pour finir notre formation, pour l’accomplir. Et personne ne peut accomplir sa formation sans passer par Jésus-Christ, le Fils unique, le rédempteur, le seul chemin.
Par ailleurs, nous avons aussi (avant de nous incarner), pris une décision dans notre âme (et conscience) concernant l’obéissance à notre Père.
Si désobéissance il y a eu, elle retarde inévitablement l’état d’accomplissement de notre âme et peut même l’anéantir.
Alors que l’obéissance et la persévérance entraînent toutes deux, au contraire, sa réalisation complète et définitive.
L’âme accomplie correspond au disciple accompli. Notre âme est alors semblable à celle de notre maître, de notre Époux céleste. Puisque lui aussi en possède une. Nephesh c’est aussi le même mot pour désigner l’âme de Dieu (Lévitique 26 :30).
Nous sommes faits à sa ressemblance, selon son modèle (« son modèle » dans le sens : « comme il est lui» puisque la traduction hébraïque demuwth ne signifie pas image, mais bien une réalité) .
Quel peut être son modèle sinon celui de son âme ?
Car notre Père ne possède et ne veut aucune image ou représentation dans le ciel. Le seul modèle qu’il a laissé à Moïse et qu’on lit dans le Lévitique, ce modèle c’est celui de son âme : c’est-à-dire : ce qu’il aime et ce qu’il a en horreur, ce qui  l’irrite le plus. (Tous ces mots ; amour, horreur, irritation, sont joints au Nephesh, à l’âme dans la Bible).


Alors comment intervient la mémoire de notre âme ? Et comment est-elle véhiculée par l’ADN ?


Avant tout, Dieu, pour nous expliquer une réalité céleste, invisible, met en parallèle, non pas une image, mais une réalité terrestre qui est visible, elle.
La mémoire est invisible, mais elle a une importance capitale puisque son rôle est de stocker l’information ; et Dieu l’a bien-sûr mis en évidence dans nos gènes et plus précisément je crois dans la structure de l’ADN qui possède 4 bases azotées : L’Adénine, la Guanine La Cytosine et la Thymine que l’on désigne habituellement par leur abréviations: A,G,C,T.

Pourquoi je vous parle de mémoire biologique ? Parce qu’il y a bien-sûr une équivalence dans la Bible.

Dieu a aussi instauré des fêtes afin de raviver notre mémoire, mais pas seulement.
Il a ordonné des rites, comme, par exemple, demander aux Hébreux de porter sur leurs vêtements quotidiens des signes très visuels :
Deutéronome 22:12: « Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras. »
Quel but avaient ces franges ?
Nombre 15 :39 : « Quand vous aurez cette frange, vous la regarderez et vous vous souviendrez… »
Ah ! Nous avons un indice important : la mémoire ; Et cet indice et répété juste avant
« [] qu’ils se fassent de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements. Et vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Eternel pour les mettre en pratique et vous ne suivrez pas les désirs de votre cœur (âme) et de vos yeux pour vous laisser entrainer à l’infidélité [...] ».
Voilà la raison principale : se souvenir, par la mémoire.

Nous pouvons remonter plus loin dans le temps pour nous rendre compte que notre Seigneur répétait déjà ce chiffre 4 (4 bases azotées, 4 franges) jusque dans le jardin d’Eden, comme pour marquer la mémoire.
Ce jardin représente la réalité terrestre de notre âme.
Et l’état de notre âme comme celui du jardin dépend essentiellement de 4 facteurs.
Lisons Genèse 2 :10-14

« Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or. L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx. Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate »

Je dis que ce fleuve et ses 4 bras sont la mémoire de notre âme.
C’est ce qui se transmet de génération en génération.
Le fleuve nous pouvons le saisir, c’est la pensée et la parole de Dieu ; et ce premier bras Pischon nous montre la pureté de l’eau qui y coule et on y trouve de l’or ; c’est l’esprit qui y descend, mais pas n’importe quel esprit. Car le mot hébreu Pischon qui signifie « augmentation », traduit l’abondance, la multiplicité des fruits qu’il apporte. C’est un bras très important et pour nous, c’est là que la mémoire est la plus forte.
Pourquoi ?
Car c’est ce qui caractérise cette pierre précieuse d’onyx. Un peuple possédant une âme de sacrificateur (l’onyx, c’est une des pierres précieuses du pectoral du souverain sacrificateur, « artistement travaillée »). Donc ce premier bras du fleuve traduit le sacrifice. Et ce sacrifice a eu lieu dans l’angoisse et la souffrance ;
Puisque le pays d’Havilla où se trouve l’or est un pays de souffrance (la racine hébraïque d’Havilla possède cette signification, souffrance, détresse)  Nous savons que tout ce qui est fait avec du sacrifice et du renoncement, c’est ce qui a le plus de valeur à nos yeux et aux yeux du Créateur.

Le deuxième bras Guihon, se traduit par « source jaillissante », est cette eau divine sert à oindre les grands représentants de Dieu sur terre, comme Salomon qui a été oint à Guihon par le prophète de David, Nathan et le sacrificateur Tsadok.
Dieu, donc, parle à travers l’onction.
Par conséquent, ce bas traduit l’onction divine manifestée par un homme.

Le troisième bras Hiddékel est un grand fleuve comme celui du Tigre en Syrie. 
Le prophète Daniel eut une vision et des révélations au bord de ce fleuve (Daniel 10 :4). Cette eau qui coule ce sont comme pour Daniel, des visions et des révélations pures qui alimentent elles-aussi la mémoire divine de notre âme. Ce bras du fleuve traduit la révélation.

Enfin, il y a l’Euphrate quatrième et dernier bras, signifiant « fertilité ». Cette eau symbolise notre héritage ; L’Euphrate est toujours associé dans la Bible aux territoires et aux terres reçues en héritage, ce fleuve vient délimiter les frontières.
Dans un de mes derniers messages, nous avons vu que l’Euphrate qui se tarit au moment où se déverse la coupe de colère de Dieu, cela traduit un héritage catastrophique, une terre asséchée, infertile sans production. Donc ce bras traduit avec qui nous avons fait alliance. Une alliance de mort ou une alliance de vie ?

Donc voilà les 4 bases de notre hérédité transmises par notre mémoire génétique : l’esprit de sacrifice, l’onction, la révélation et l’alliance.

Je ne vais pas détailler, pour l’avoir fait déjà dans plusieurs messages, mais ces 4 bases de la mémoire sont les 4 êtres vivants d’Apocalypse 4 :6 remplis d’yeux devant et derrière et qui se trouvent au milieu et autour du trône de l’Agneau. Donc on peut associer ici l’esprit de sacrifice (Pischon) avec l’être à face d’homme ; pour l’onction (Guihon), l’être à face d’aigle ; pour la révélation(Hiddékel) l’être à face de lion et enfin pour l’alliance (l’Euphrate) l’être à face de bœuf, la communion fraternelle.

Les conséquences de tout cela, c’est que hérédité peut être luxuriante, parce que faite en Esprit ou au contraire désertique, maladive, parce que l’eau de ces fleuves ont été asséchés ou empoisonnées.
Le jardin d’Eden qui est la représentation terrestre de notre âme n’a pas encore une fois été bien gardée.
Rappelons-nous, notre mémoire principale est alimentée par les 4 bras du fleuve qui sont eux-mêmes alimentés par le Saint-Esprit :
1.     une âme de vrai sacrificateur,
2.     une inspiration pure,
3.     des révélations et enfin
4.     une alliance faite en Jésus-Christ.
Ou alors (deuxième possibilité) notre mémoire génétique restera imprégnée par un esprit mauvais, démoniaque, une fausse onction, révélant de faux sacrifices, une eau de connaissances humaine frelatée et pour finir un héritage païen qui nous séparera de Dieu.

Mais comment être sûr que notre mémoire ne nous joue pas des tours ?

Dans Nombre 15 38, L’Eternel demande à Moïse une chose d’apparence bizarre à rajouter avec la frange, un cordon bleu. Pourquoi ?
Le bleu symbolise la royauté.
Mais ce cordon, remarquez bien sa disposition et son orientation, il tombe vers le bas et il est placé en bas, au plus bas du vêtement, frôlant le sol ; comme si notre Dieu voulait nous envoyez un message permanent, du genre : «Que celui qui veut être le premier, donc le roi, soit le serviteur de tous, donc le plus humble, le plus bas parmi vous ! » ; ou encore que celui qui veut avoir l’âme de Dieu, ait cette attitude d’humilité.

Alors pour en revenir à la réincarnation :
Notre mémoire, stockée dans l’ADN de nos cellules, révèlera au final notre héritage spirituel.
C’est notre propre génétique qui révèle notre châtiment, en nous condamnant ou au contraire, ce sont nos cellules qui révèlent notre salut par la pureté d’une âme purifiée.
Dans le premier cas,(si notre génétique révèle un châtiment) la résurrection par réincarnation sera une mise au feu, une nouvelle épreuve, un nouvel essai qui aboutira à un nouvel ADN transformé, si et seulement si, de nouveaux actes d’amour véritables sont vécus.
Eux-seuls permettront une nouvelle mémoire, un nouvel héritage.
Amen.

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