dimanche 18 février 2018

LA PEUR DU JUGEMENT DERNIER

Par Éric Ruiz

"Le jugement ne concerne pas ceux qui sont en Christ".

En affirmant cela, combien intérieurement évacuent un sujet que peu (bien peu) veulent vraiment aborder librement. Car c’est souvent pour signifier qu’à la fin, il n’y aura que les impurs seulement, donc les non croyants qui ressusciteront pour le jugement dernier.
En fait, c’est bien au jugement que tous veulent échapper.
https://youtu.be/TrJUgO_Jn44
Le jugement fait peur, alors qu’il devrait placer simplement chacun dans une position d’humilité ; une position juste face à soi-même.

Il y a dans la pensée collective, une forte détermination à toujours vouloir repousser au lendemain ce qui nous dérange, à retarder ce qui devrait se régler là maintenant, au plus vite. Ah, la fameuse procrastination !

Quand on pense au jugement dernier, on pense alors évidemment à un temps très éloigné, bien après notre mort; Et on se persuade que ce jugement, tout comme les grandes tribulations se fera plus tard et pour les autres.

Pourquoi ce retard dans notre conscience ?

Eh bien, je pense que c’est pour se protéger.
On a peur que notre image de soi en pâtisse, et que cela nous déstabilise.
Procrastiné, devient alors la seule armure que nous avons trouvée pour fuir notre anxiété, et ne pas penser à la mort qui est une idée toujours aussi redoutable, même une fois devenu croyant. 
Se juger, c’est vrai, ce n’est pas rentré dans un nouveau confort, mais c’est plutôt accepté une situation qui pourrait être perçue comme désagréable.
Se juger, c’est se placer en situation de changer, de faire quelque chose de nouveau qui pourrait nous amener, pas seulement à vivre des expériences nouvelles, mais surtout à vivre de nouvelles contraintes.

Mais voilà, on se dit qu’il y a plusieurs résurrections et que la première résurrection montrera les authentiques croyants, ceux qui ont aimé Dieu en esprit et en vérité.
Et bien-sûr :
-        Qui ne se met pas du bon côté en faisant le listing des bonnes actions qu’il a mené ?
-        Qui ne s’envoie pas des compliments parce qu’il s’est trouvé à un moment donné de sa vie, confronté à l’injustice ; comme subir un système religieux ingrat (c’est une injustice), ou être obligé de se séparer de son conjoint (c’est une injustice), ou être contraint par le chômage ou la maladie à se voir diminuer physiquement et économiquement (c’est encore une injustice), ; et tout cela sans réagir négativement, sans se révolter ?
Comme si notre souffrance à se conformer aux obligations d’une société injuste nous ferait gagner des droits au royaume ;
Comme si aussi par exemple, subir sans broncher un représentant de Dieu difficile à vivre ou acariâtre, plus encore, tyrannique, nous rendrait plus juste .

N'aurions-nous pas alors pour conséquence, de nous laver par les choses mauvaises qui nous ont atteintes sans les avoir recherchées ?

Les Israélites ont-ils été justifiés par le fait de subir les injustices de leur roi Saül ?
Nous savons que non, bien-sûr, et que se retrouver à la solde du roi Saül : s’était plutôt un châtiment, lié à une désobéissance.

Au fond, nous savons que nous n’avons pas toujours bien agi, mais nous nous réconfortons, pensant que Jésus-Christ va nous purifier (nous authentiques croyants), de nos mauvaises actions, et qu’elles ne seront jamais visibles par personne.
Nous nous persuadons que quoiqu’il arrive, nous pourrons marcher devant les autres la tête haute, sans se reprocher quoi que ce soit.
Quel leurre !

Nous nous voyons toujours plus propre ou moins sale que notre voisin ; donc meilleur que lui ; et lorsqu’un acte abominable a lieu sous nos yeux, lorsque nous voyons des terroristes tuer des innocents, par exemple ; ou quand sont dénoncés et prouvés qu’ils existent des actes de génocides et de tortures effectués pendant les guerres, nous sommes presque soulagés que cela se fasse ainsi, à ce niveau de cruauté, car cela nous permet de relativiser nos actes mauvais.
C’est comme si l’abominable nous rendrait alors meilleur.
Nous ne serions pas aussi mauvais que celui qui viendrait de réaliser un crime que nous jugeons gratuit, bestial, inhumain.

Et pourtant, sommes-nous vraiment meilleurs les uns que les autres ?

Notre vieille nature charnelle cherche, à nous le faire croire constamment, et cependant elle est même prête, à tout moment à nous pousser au crime en montrant que celui-ci peut être juste et admirable. Tuer pour protéger ses enfants, c’est un crime légitime. Tuer pour protéger son pays aussi, c'est un acte patriotique ; et tuer pour protéger l’image de son Dieu et de sa croyance, est-ce légitime aussi ?
Y aurait-il un crime plus justifiable qu’un autre ? Plus propre, plus saint qu’un autre ?

Nous sommes comme ça, comme Jacob l’était (Jacob, fils d’Isaac), trompeur, adultère au départ ; et nous aussi, nous cherchons à prendre une part qui ne nous est pas destinée.
Nous sommes à la manière de Jacob, avides de droits et de pouvoirs mais aussi toujours à nous disculper de nos erreurs ou à les projeter sur les autres.

Oui nous aimons notre prochain, mais attendez un peu que celui-ci devienne un ennemi.

Certains se vantent en affirmant que dans une situation extrême ils agiraient comme un sauveur ; et pourtant confronté à la situation les voilà devenu lâche, sans voix, prêt à fuir (Comme les milles hommes qui ont fui devant un seul au temps de Josué). Alors que d’autres, plus introvertis, plus timorés,  se retrouvant dans la même situation, vont agir comme des héros (comme l’enfant David devant le géant Philistin Goliath).

Quel manque d’humilité de croire que nous sommes à la mesure de l’image que nous avons de nous-mêmes.
Même quand nous sommes abattus et  privés de gloire, nous recherchons encore à récupérer une image de soi qui nous met en valeur.
L’image décidément n’est pas la réalité.
L’image c’est la religion et la réalité c’est la vérité.
Et la vérité éclate ou bien elle se révèlera à un moment ou à un autre, sur cette terre.

Pour l’apôtre Pierre, la réalité a brisé l’image qu’il s’était fait de lui-même : Lui, un disciple prêt à tout pour son Dieu, prêt à lui donner sa vie s’il le fallait.

En reniant Jésus, Pierre a sans doute eu à ses yeux, après coup, milles excuses pour justifier ses actes. Par trois fois il a dû dans sa conscience trouver des raisons à ses paroles et à son attitude.

1° raison possible : le mensonge lui a servi à protéger sa vie, parce qu’il a une famille, une femme à  faire vivre, à nourrir, (Matthieu 8 :14 nous apprend que Pierre a une belle-mère, donc qu’il est marié)
2° raison possible: S’il n’avait pas renier le Fils de Dieu on l’aurait mis au banc des accusés et ce n’est pas juste puisque lui, il n’a été que disciple et rien d’autre ; donc méritait-il de partager ce châtiment si dur.
Jésus, le mériterait plus, lui, pour s’être présenté comme le Messie (une question : Pierre en refusant de partager le même châtiment, ne se sépare-t-il pas du Seigneur ?).
3° raison possible: Pierre devait plutôt rester libre pour pouvoir engager une éventuelle résistance et protéger les autres disciples. C’est lui qui a les clés du royaume maintenant. Et puis il a dû sans doute le penser, Jésus, le Fils de Dieu était suffisamment fort et puissant pour se sauver lui-même et qu’il n’avait pas besoin de lui (la même pensée que les passants qui injuriaient Jésus sur la croix ; en disant : « toi qui détruit le temple et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même »).  
Vous voyez nos excuses, nos circonstances atténuantes servent à  cacher la vérité, à cacher la véritable intention : celle de conserver toujours une bonne image de soi ; Ah l’estime de soi ; l’amour de soi-même avant celui des autres.

Toujours l’image, toujours cette bête qui grogne en soi.
Alors que l’on devrait briser cette image, qui n’est autre que l’image d’un animal, bourré d’instincts sanguinaires.
Et pourtant, c’est cette image que l’on cherche à tout prix à adorer.

Alors la trahison de Pierre est-elle finalement acceptable ?

Non bien-sûr….MAIS attention, ne lui jetons pas la pierre, n’importe qui penserait ainsi. C’est normal l’inspiration provient de notre vielle nature animale qui pousse à la lâcheté, à la trahison et au mensonge.

Donc, il est difficile, très difficile (on le voit bien avec tous ses exemples) d’engager sa propre responsabilité.
Faire son mea-culpa demande un tel effort sur sa conscience que l’on a peur de perdre le contrôle sur soi-même et aussi que l’on a peur pour notre image. On s’inquiète de voir notre belle image se ternir pour les autres.
Or c’est bien ce qui se passera en cherchant systématiquement à fuir et à cacher cette part de responsabilité.

Seulement voilà,  il n’y a qu’un seul chemin pour suivre Jésus… et c’est justement celui de Jésus.
Il est le chemin (mais dans quel sens ?)
Nous devrons, quoi qu’il arrive, passer par ce chemin salutaire qui engage notre propre responsabilité.
Nous devrons nous aussi passer par la croix.
Pourquoi ?
Car au final ne sommes-nous pas Fils de Dieu nous aussi ?

«  Celui qui ne porte pas sa croix […] ne peut-être mon, disciple » a dit Jésus

Porter notre croix, non pas pour le salut des autres ; c’est déjà fait,  Le Fils pur unique de Dieu l’a fait, lui !
Mais nous devons crucifier cette vielle chair, qui veut régner en nous et sur nous.
C’est l’effort que notre Dieu nous demande. Ce n’est pas pour lui que nous devons le faire, mais bien pour nous.
Car c’est ce corps de péché, qui nous fait manquer le but (c’est le sens du péché).  
Avec ce corps impur, nous portons un manteau de boue, il est lourd et il nous fatigue. Nous devons l’ôter comme un vieux manteau et le mettre à mort, le mettre au feu.

Cette semaine dans mon collège, les élèves s’étaient déguisés pour fêter mardi gras, le carnaval.
Cette fête devrait représentée autre chose, que de défiler déguiser et de manger des crêpes.
On a perdu le sens profond de tout, même de cette fête. (d’ailleurs cette fête est une des plus suivies dans le monde entier, Le carnaval de Nice, celui de Rio, Venise, Munich, Sydney etc)

C’est justement le déguisement avec toutes ses paillettes rutilantes qui me gêne tant ; ce déguisement que l’on devrait mettre au feu. Nous devons plutôt mettre nos masques et nos vieux habits salis par le péché, au feu.  Nous détourner de nos actions mauvaises pour ne plus y retourner. Si chacun pouvait apporter au pied d’un brasier, ses masques et ses faux habits qui servent à se montrer différent, meilleur, ou qui servent à dévoiler une personnalité qui n’est pas la sienne, le carnaval reprendrait tout son sens, alors ;
« Reprendrait » car le carnaval dans le sens premier est un mot latin : CARNELEVARE : CARNE, la viande, LEVARE, enlever, brûler ;  « enlever la viande » « tuer la chair ! »  
Nous séparer du péché devrait marquer aussi la fin d’une saison, la fin de l’hiver, la fin de cette triste saison de souffrance et de déception, de maladie, pour passer à cette nouvelle saison du printemps, synonyme de joie de renouveau et de santé.

Cette fête devrait annoncer le début d’une période de quarante jours plus contraignante repris par les catholiques qu’ils nomment le Carême, mais en fait qui est un temps de purification, juste avant le printemps.

Vous voyez j’en reviens encore et toujours, malgré moi, à ce temps de purification, non pas nécessaire, mais indispensable pour un croyant bouillant.

A titre d’exemple, Il y a d’anciennes traditions religieuses où l’on demandait à chacun d’écrire sur des morceaux de papier ce qu’il voudrait voir disparaitre en lui. Puis de les remettre au prêtre qui les mettait ensuite au feu.
Je crois que ce rite peut aider ceux qui sont encore accroché à leur mauvais côté, et qui sont décidé à s’en séparer.

Il nous faut secouer, plus même, choquer notre conscience, lui imprégner des souvenirs pour mettre de la valeur à notre engagement
Car, le paganisme exerce une force, une puissance sur le chrétien d’aujourd’hui ; et c’est trop souvent lui le plus fort, c’est lui qui incite les gens à la fête en se déguisant et au contraire en bravant l’interdit, en mettant la rébellion et l’amour de ses désirs bien au-dessus de tout.

J’en reviens au début du message où je donnais l’affirmation suivante :
« Le jugement ne concerne pas ceux qui sont en Christ ».

Pourtant 1 Pierre 4 :17, semble dire le contraire en affirmant qu’il y a un moment où « le jugement commence par la maison de Dieu », donc par Israël, par l’Eglise.
Oui, le jugement est bien pour tous, les purs comme les impurs, les circoncis comme les incirconcis, les croyants comme les païens.
En fait oui, puisque chacun doit se voir (se juger) tel qu’il est vraiment.
La peur du jugement ne l’évite pas… comme la peur du danger n’évite pas le danger.

Mais il y a un jugement qui mène aux noces de l’Agneau et un jugement qui l’en disqualifie.

Reprenons la parabole des 10 vierges de Jésus (Matthieu 25)
L’attitude des 5 vierges folles qui se croient elles, bénéficiant du sacrifice de Jésus, alors qu'elles manifestent dans les actes un rejet de son enseignement. Elles ferment tout simplement la porte de la bénédiction pour ouvrir celle du jugement (un jugement qui va devenir les conséquences de leur endurcissement).
La folie, c'est de se croire juste, comprendre que l’on est justifié, se voir justifié, et même se sentir dans une position juste, alors que c'est tout le contraire.
 La folie, c’est de vouloir des conséquences différentes mais en réalisant toujours les mêmes actions.

Dans les faits, les vierges folles ont eu peur du jugement et elles ne voulaient pas évaluer ou juger le niveau d’huile qu’elles avaient. Elles ont procrastiné, remis au lendemain, ce qu’il fallait faire tout de suite.
Au chapitre 3 de l'Apocalypse, l'ange insiste sur ceux qui sont dans cette position, pour qu'ils « achètent de l'or éprouvé par le feu… et un collyre pour oindre (leurs) yeux afin (qu’ils) voies », c'est-à-dire pour qu'ils réalisent qu’ils doivent passer, eux-aussi, par un réel sacrifice.
C'est le thème de ce message, « Porter sa croix » : c'est aller au sacrifice comme Jésus l'a fait (mais pas seulement lui) ; comme Abraham a fait avec son fils Isaac sur le mont Morija ; comme Gédéon l’a fait en allant de nuit, avec peu d’hommes au-devant d’une armée invincible ; comme Elie l’a fait en se confrontant aux 450 faux prophètes de Baal et d’Astarté.
Sinon comment une huile pure peut-elle couler sur un corps impur ?

Pour ces croyants pour qui la porte des noces aura été fermée, ils devront par leur sang racheter ce que Jésus voulait par son sang racheter, lui seul.
Et c'est pourquoi ils feront ce que Jésus ne voulait pas au départ qu’ils fassent : ils se retrouveront sous l'autel des sacrifices, en attendant d'être purifier par Jésus qui viendra, en les sauvant, essuyer toutes larmes de leurs yeux. Ils auront été eux le sacrifice, eux l'expiation, eux l’holocauste, eux le bélier retenu dans un buisson à la place du fils qu’Abraham devait offrir en sacrifice. Ils sont devenus le bélier immolé.
Dieu les a avertis, « Aie donc du zèle et repens-toi ». Sinon quoi, que va-t-il se passer pour eux ?
« Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime » Donc, c’est le châtiment qui les attend.

Le jugement dernier qui fait peur montre en fait un terrible châtiment en guise de jugement.
Il montre quoi ?
Il montre où sont les véritables aveugles (Jean 9 :39, version Martin)
« Et Jésus dit : je suis venu en ce monde pour exercer le jugement, afin que ceux qui ne voient point, voient; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. »

Jésus fait, par conséquent, ouvrir les yeux sur le sacrifice réalisé sur la montagne de Morija. Ce lieu où Abraham a épargné son fils unique, mais ce lieu aussi où Salomon a construit le Temple, qui est le même aujourd’hui pour tout chrétien.

Qui a été mis mort  à Morija?

Le Fils de Dieu ou un bélier, un animal de sacrifice ?
Si c’est le Fils de Dieu, c’est le mauvais choix qui a été fait par des insensés, qui croyant rendre un culte à Dieu ont sacrifié à nouveau le Fils qui est venu les sauver.
Est-ce une mauvaise interprétation de ma part ?
Abraham a donné le nom de Jéhova-Jiré à ce lieu de sacrifice (Genèse 22 :14). Ce qui signifie : « Dieu pourvoit ».
Dieu a déjà pourvu en sacrifiant son propre fils. Mais la racine hébraïque ra’ah veut dire aussi : Dieu voit ; ra’ah signifiant : considérer attentivement, examiner, juger. Dieu juge de notre cœur, mais aussi du sacrifice que nous avons opéré pour lui.

Alors quelle terrible constatation pour ceux qui, aveuglés par leur péché, réaliseront qu’ils avaient sacrifié de nouveau le fils de Dieu.
Quelle sera leur réaction ?
Celle d’un terrible tremblement de terre.
Le soleil de justice (Dieu) est devenu noir, comme les ténèbres.
C’est le sixième sceau qui s’ouvre : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau, car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Alors si l’esprit du Seigneur, me révèle cela ce n’est pas pour uniquement faire peur. Ce n’est pas pour montrer qu’il se complait dans la destruction.
Non, notre Dieu aime voir ses enfants se repentir et revenir à lui, il brise les faux temples pour les reconstruire :
Joël 2 :13 :
« Maintenant encore, dit l'Eternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'il envoie. ».

Vous voyez, il faut aller plus loin que de simplement fêter le carnaval et  déchirer ses vêtements salis, ou de les mettre au feu, il faut aussi déchirer, briser un cœur endurci par l’image narcissique de soi.
Et ce feu, de retour en nous doit aussi brûler continuellement comme il brûlait sur l’autel où les lévites l’alimentaient jour et nuit pour qu’il ne s’éteigne pas (Lévitique 6 :5).

Sinon, si nous procrastinons, nous optons pour le choix, celui de passer par les sept coupes de la colère divine, qui ne sont que la répétition ou la confirmation des malédictions que Moïse révéla aux hébreux, à ceux qui désobéirait, Lévitique 26 :23 « Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez, je vous résisterai aussi et je vous frapperai sept fois plus pour vos péchés ».

Que l’exhortation de notre Seigneur amène plusieurs à rallumer leur lampe en recevant la quantité d’huile qui leur manque !
C’est la prière de mon cœur.

Amen.

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