dimanche 3 septembre 2017

"JE NE PERMETS PAS A LA FEMME de …"

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Par Eric Ruiz

Cette semaine, ce verset de 1 Timothée chapitre 2 verset 12 résonnait en moi en continue.
Nous sommes au 7ème jour et lundi matin vers 7h j'ai été saisi par l’Esprit pour vous dire ce qui suit.

Je pense, sans me sentir supérieur aux autres que beaucoup n'ont pas compris ce qu'est un couple dans le Seigneur (homme et femme je m’entends). 

LE COUPLE : LA NAISSANCE DE L’EGLISE

Le couple est la première unité de l'Eglise.
Jésus vit au centre de : là où deux ou trois sont assemblés en son nom et en accord.
C'est pourquoi quand on parle d'un couple, on doit parler aussi de l'Eglise. 
Mais il y a des conditions pour former cette unité.

D’abord : Il n'est pas nécessaire que ce couple soit tous deux convertis, mais 
Il est indispensable toutefois qu'un des membres du couple ait Dieu dans son cœur ; c'est-à-dire qu'au moins un des deux invoque le Seigneur sur sa vie. 
Ce qui fait que l'autre membre sera sanctifié parce qu'on prie pour lui dans un premier temps et qu'on manifeste à son égard une attention spéciale, des œuvres d'amour.

Il y a la condition aussi que la personne qui n'a pas de relation avec Dieu  soit en accord avec l’autre et donc accepte, respecte et ne s'irrite pas quand son compagnon ou sa compagne invoque le Seigneur, prend du temps par exemple pour lire sa Bible et pour méditer ou pour se réunir avec d'autres croyants.

Ces bases étant fixées, le couple va pouvoir s'édifier, enfin presque ...je dis presque, car il manque encore une chose essentielle :
La place de chacun dans le couple doit suivre l'ordre défini au départ par Christ.

LA PLACE DE L’HOMME ET DE LA FEMME

La Bible nous montre que l'homme a été formé en premier et la femme ensuite ; Eve est une partie d'Adam.
Ensuite, comme Eve a péché en premier, c'est à elle de s'abaisser en premier ; c'est à la femme premièrement de s'abaisser devant l'homme.

Ah là je m'attends à une levée de boucliers générale me traitant même de sexiste ou de machiste.
Ceux qui ont cela dans le cœur se jugent et jugent qu'eux-mêmes sont sexistes, car ils élèvent ou rabaissent un des deux (homme ou femme) à un rang qui n'est pas le leur et rabaisse la tête.
Quelle tête ?
C’elle de notre Seigneur Jésus-Christ, en annulant le pain et le vin (son sacrifice et son pardon).

LE CAS D’UN DES DEUX CONVERTI

Et ici ce n'est pas une question de "converti, pas converti" mais bien d’avoir une position juste en Christ.
Le converti n'est pas supérieur à celui qui ne l'est pas. 
Il doit être même dans une position d'humilité.
"Que celui qui veut être le plus grand soit le serviteur de tous".

Voilà la position du converti : être le serviteur de l'autre.
Notre Seigneur l'a fait pour tous et même pour Judas celui qui allait le trahir.
Alors à plus forte raison devons-nous le faire pour l'autre.
Quand on a Christ en soi le règne se fait dans l'abaissement, l'humilité et l'amour.
C'est cela la prière à notre Père : "Que ton règne vienne"
Qu'il vienne où ?
Eh bien d'abord en nous, puis dans le couple et l'Eglise. 
Priez pour que son règne vienne sur le monde est une perte de temps. Il y a des priorités autres. 
D'ailleurs Jésus le disait : "je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donné
". (Jean 17:9)
Jésus marquait encore sa position qui doit être aussi la nôtre.

Donc le couple est un corps ; Et quand un membre souffre l'autre aussi; quand l'un est dans la joie, l'autre aussi.  
Cet état d'âme du couple devrait être un baromètre pour évaluer le degré de soumission au Seigneur. Si le baromètre n’est pas au beau fixe, il faut revenir en arrière et convertir cette anomalie.

Esther, pour revenir sur son histoire, se lie d'amour avec le roi de Perse.
Elle, qui est "juive" ne va pas imposer un rituel religieux ou des traditions à son futur mari. C'est lui qui "dirige" dans le couple. 
Le roi de Perse fonctionne comme notre Seigneur : il ne manipule pas Esther.
Il est attentif à ses désirs, à son humeur;  et ses chagrins comme ses joies sont des sentiments qu'il partage avec elle.
Lorsque Esther arrive devant le roi Assuérus dans la cour intérieure du palais, alors que cela lui est formellement interdit (et là c'est au péril de sa vie), le roi ne regarde pas la loi qu'il a lui-même promulguée ; mais la tristesse d'Esther touche alors son cœur ; il est à ce moment-là totalement en accord avec elle, puisqu’il est lui aussi rempli de tristesse. Esther et Assuérus ne font qu’un seul cœur et qu’une seule âme et la réaction du roi le prouve : il est empressé de lui offrir tout ce qui est en son pouvoir, même si elle désirait obtenir la moitié de son royaume.

Pourquoi j'insiste sur cette anecdote biblique ?

LE PROBLEME NUMERO 1 DU COUPLE

Car aujourd'hui le problème numéro 1 des couples est la soumission de l'un à l'autre (Ephésiens 5 :22).
Toutes les excuses sont invoquées pour renverser l'ordre établi. La première excuse est bien sûr : la manipulation.
Se soumettre à l'autre équivaudrait à accepter la manipulation. On a peur que l'autre nous manipule. On ne voit chez l'autre que finalement son propre problème. Car quand on manipule soi-même (inconsciemment) on a peur que l'autre le fasse aussi.
On soupçonne le mal chez l'autre et on s'érige en être supérieur.
La deuxième excuse est de revendiquer le droit d’exercer les mêmes responsabilités que l’homme.
Pour une chrétienne, cette responsabilité, c’est celle d’être, par exemple, comme Déborah dans le livre des Juges qui à priori, exerçait les mêmes fonctions de prophète qu’un homme.
Or voilà, Déborah était juge en Israël mais elle ne le faisait pas sans être soumise à l’homme. Relisez les passages bibliques la concernant dans Juges chapitres 4 et 5, vous y verrez qu’au moment où elle reçoit sa mission de Juge, elle fait appel à Barak, et lui demande de confirmer ce qu’elle a reçu pour lui : "N'est-ce pas l'ordre qu'a donné l'Eternel, le Dieu d'Israël? "
Barak recevait simplement la confirmation de ses actions par Déborah qui prophétisait, mais elle ne faisait pas à la place de Barak qui lui, combattait l’ennemi par l’épée et le mettait en déroute. Il faut insister sur le caractère double de cette mission de Juge homme et femme. Deborah n’était pas ni un chef militaire comme Barak, ni son chef. C’est parce qu’il n’y avait plus d’hommes chefs en Israël que Deborah a été missionnée (elle le chante dans son cantique au verset 6 du chap 5). Elle a été choisie par Dieu pour les réveiller (ces hommes), mais pas pour les conduire : ça c’était le rôle de Barak.

L’ORDRE JUSTE

L'ordre juste, écoutez bien c'est celui-ci :  
Dieu est le roi de l'homme et l'homme est le roi de la femme, et la femme règne sur ses enfants, à la manière de 1 Corinthiens 11 :7 qui précise que l’homme est la gloire de Dieu et la femme, la gloire de l’homme ; et par extension je dis que les enfants sont la gloire de la femme (une femme juive stérile étaient considérée comme maudite, donc privée de gloire).

Et là j'insiste encore c'est un règne à la manière divine comme Assuérus l'exerçait sur la reine Esther. Comme Paul le dit aussi à Timothée :

"Elle (la femme) sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde, pourvu qu'elle persévère dans la foi, dans la charité, et dans la sanctification, avec modestie"

Paul est-il misogyne, rabaisse-t-il la femme à un niveau inférieur ?
Ou bien n'est-il pas là en train de replacer le rôle de la femme qui n’est pas correcte et qui ne permettait plus aux hommes de mener une "vie paisible et tranquille "?
"Je veux que les hommes louent et prient le Seigneur sans colère et sans dispute "(1Timothee 2:8)
Pourquoi  Paul insinue-t-il avec force que les hommes n'étaient plus en paix? 
Parce que les femmes n'étaient pas à leur place ; Et redonner la vraie place à la femme revient à lui donner sa couronne.
Paul dans ce passage parle de se vêtir et de s'orner de bonnes œuvres pour qu'elle règne sur ses enfants et qu'elle persévère dans l'amour par sa discrétion (son silence), sa modestie, son humilité, sa soumission et son dévouement familial.
L’apôtre Pierre va dans le même sens en prenant exemple sur Sara la femme d'Abraham qui désobéissait à Dieu, jusqu'au jour où elle a été soumise à son mari et l'apôtre nous dit qu'elle a revêtu alors une parure sainte, en appelant Abraham : son Seigneur (1Pierre 3:6).

Je ne cherche pas à enfoncer la femme, qui lorsqu’elle est soumise, a une fonction d’aide indispensable à l’homme et à l’Eglise ; mais je désire mettre le doigt sur un problème grave qui a touché toutes les Eglises (1 Corinthiens 14 ;Ephésiens 5 ; Colossiens 3 ; Tite 2 ; 1 Pierre 3 ; 1 Timothée 2).

Alors même si l'homme est inconverti, j'affirme que c'est lui qui dirige dans le couple.
La femme qui est convertie, elle, montre justement son amour pour lui en respectant sa place et sans soupçonner le mal en lui ; sans y voir une intention mauvaise qui l'amènerait à profiter de la situation.
Car si la femme voit son mari comme un profiteur, elle aura le même regard sur le créateur.
Tant qu'une position injuste demeurera dans le couple, et par extension dans l'Eglise, le corps et le sang de notre Seigneur n'aura aucun effet. Et nous buvons la coupe et brisons le pain du Seigneur indignement. C'est-à-dire que son sacrifice ne pourra plus s'exercer réellement pour racheter celui ou celle qui n'est pas converti.
La réalité : c’est qu’une femme non soumise prie la tête non voilée (même si elle met un voile). Si elle met un voile elle montrera son hypocrisie, alors et ce sera aussi honteux que de ne pas mettre de voile et de prier en disant qu’elle respecte l’homme. La femme soumise aime le montrer car c’est un témoignage de vérité devant les hommes, les anges et Dieu. Un homme par exemple qui rentre dans une maison enlève son chapeau en signe de respect. Une femme met son voile ou se cache le visage avec ses cheveux longs pour prier en signe de respect face aux hommes. Cette démonstration n’est pas une coutume, c’est une forme élevée de respect.

Alors, notre Seigneur m’a donné une confirmation de cela, par un songe, non pas de ma part mais d’une femme : Samira qui m’a contacté cette semaine pour me demander l’interprétation d’un songe : en voici une partie :

"Je vois le Seigneur sur la croix, des femmes avec de long cheveux sont en train de lui offrir des herbes amères en offrande d'un côté et de l'autre côté des hommes jouant de la trompette et qui dansaient. On aurait dit une fête..."

 Voilà une confirmation de ce qu’aime notre Seigneur, l’Agneau sacrifié sur la croix, mais  aussi  ce qui rend les hommes joyeux et comblés : ce sont des femmes aux longs cheveux ; leur cheveux forment un voile, en signe de soumission. Pourquoi les herbes sont-elles amères? Car peu de femmes manifesteront ce sacrifice, cet offrande, on se moquera d’elles, on les ridiculisera, on les méprisera (ce sera donc un sacrifice amer).

Nous devons par conséquent dénouer ces liens injustes qui empêchent le sang, donc la vie de notre Seigneur, de couler librement dans le couple; mais aussi de briser notre chair comme lui l'a fait en premier.
Et briser sa chair : c'est se soumettre l'un à l'autre selon Christ.

LA FEMME & L’ESPRIT JEZABEL

Alors bien sûr sans vouloir être un accusateur, le problème bien souvent provient de la femme dans le couple, comme dans l’Eglise. Car la soumission la plus difficile provient d'elle. Non pas qu'elle est plus mauvaise ou plus orgueilleuse, mais parce que le péché a mis une marque sur elle (dès le départ, dès la genèse).
Je m'explique :
Quand l'ange écrit à l'Eglise de Thyatire, il est évident que le plus grand reproche se fait sur la femme Jézabel.
Or, cette femme n'existe plus puisque qu'elle a subi son jugement sous le règne du roi d’Israël Achab, il y a très longtemps déjà.
Non ici l'ange parle de l'Esprit qui touche la femme. Cet esprit qui la pousse à être une prophétesse, une donneuse de leçons chez elle et à enseigner son mari puis l'Eglise.

Apocalypse 2:20-22:

"Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité (la fornication version Martin) et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité (sa fornication). Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres."

Quel jugement ! mais le message est très clair :
Si la volonté de repentance ne touche pas le couple, la femme en premier et les serviteurs qu'elle séduit ensuite, ils subiront tous une épreuve telle que la maladie, la stérilité et les deuils seront leur destinée, car la malédiction redoublera de force et le Seigneur ne pourra plus intervenir alors pour les sauver d’une ruine certaine.
Mais regardez par contre la bénédiction qui est attribuée à ceux et celles qui décident de se mettent en ordre : "je donnerai autorité sur les nations...il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile (la puissance de la repentance) et je lui donnerai l'étoile du matin.(vos pas seront les pas du Seigneur dès le lever du jour)".

Je me dois, au risque d'être rejeté par plusieurs, d'annoncer ces choses avec une verge de fer, car il faut dire ces choses avec force et fermeté.
Le temps presse et la patience du Seigneur arrive à terme. 
Beaucoup aujourd'hui cherchent à savoir où se trouve la marque de la Bête. 
Voilà un des chiffres de la Bête ici, un des trois 6 du 666. Il se manifeste à travers l'Esprit de Jézabel qui attaque la femme, le couple et l'Eglise en premier. Le six, c'est le chiffre de l'œuvre humaine, bien souvent destructrice.
C'est encore l'ange de Thyatire qui nous le dit : "à ceux qui ne reçoivent pas cette doctrine (de Jézabel) et qui n'ont pas connu les profondeurs de satan."
L'esprit de Jézabel témoigne qu’il fait partie des profondeurs de satan qui souhaite garroter le corps du Seigneur en utilisant la femme.
Genèse 3 :15: "Je mettrai inimitié (opposition farouche) entre toi (le serpent ancien) et la femme ; entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon"
Dieu avait prédit que la blessure du serpent au talon de la femme serait de tout temps, mais il n’avait pas donné la caractéristique de cette blessure ; L'ange de Thyatire nous la donne, lui : à travers la doctrine de Jézabel. La postérité de la femme, comme celle de l’Eglise est attaquée, c’est sa fécondité. Mais quand elle résiste, c’est la postérité du serpent qui est attaquée.

Au passage vous voyez on parle de doctrine pour cette femme, car la place d’imposteur de la femme est devenue une nouvelle doctrine dans le couple et l'Eglise (et même dans toute la société, notre société occidentale est féministe de A à Z du nord au sud et de l’est à l’ouest). La morsure est profonde, très profonde. Et c’est ce qui fait que tout le monde boîte, la femme, le couple, l’Eglise et le monde.

Mais dans ces derniers temps de réveil, cet handicap doit disparaitre et laisser place à une guérison totale, si l’homme et la femme le décident ensemble.
Mais ne vous méprenez pas, les choses ne vont pas être faciles. S’opposer à la féminisation c’est, vous l’aurez compris, s’opposer au diable et c’est pourquoi l’ange de Thyatire prévient le croyant de persévérer jusqu’au bout.
"ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations ".

LA FORNICATION

Passons maintenant à un sujet qui fâche mais qui n'est pas rétabli dans le couple et l’Eglise : la fornication
Pourquoi elle?
Car premièrement la fornication et la séduction forment une des sept têtes du Diable.
Et deuxièmement, car l'ange de Thyatire affirme que la femme Jézabel pousse les autres à la fornication.

La fornication est bien une des œuvres diaboliques principales.

La fornication a deux orientations : l'une est sexuelle l'autre spirituelle.
La fornication spirituelle commence quand nous avons des relations illicites.
Nous avons parlé des relations illicites lorsque dans le couple ou l’Eglise le règne divin est chassé et qu’il est remplacé par un autre fondement.
Jésus ne peut régner dans un corps où s'exerce la fornication, c'est-à-dire où le plaisir de la chair est supérieur à son Esprit ; et les conséquences évidemment engendrent de l'adultère spirituelle c'est-à-dire une idolâtrie.

On s'aime soi-même démesurément ; on rabaisse l'autre et on met le Seigneur sous son propre contrôle, voilà l'adultère consommé.

On prie à ce moment-là un autre Dieu, même en priant au nom de Jésus -Christ.
On prie qui ?
Eh bien cela va vous paraître bizarre mais on prie sa propre chair. Puisque nos désirs ont pris le pas sur ceux de l'Esprit. Nos prières ont des orientations égoïstes, je dirais égocentrées, centrées sur soi. Nous sommes devenus le Seigneur : en hébreu "Baal".
Il n'existe pas de dieux étrangers opposés à Jésus-Christ.
Les seuls dieux que nous prions lorsque nous sommes adultères ce sont alors ceux que nous nous sommes créés nous-mêmes. Notre première image que nous créons, c'est celle de nous-mêmes. Puis l'image de la personne qui ressemble le plus à notre chair. C’est quand même très curieux cette coïncidence, mais Jézabel en hébreu signifie, "Baal est l’Epoux". Il y a un mariage entre faux-dieu, pour donner naissance à une génération perverse comme la nommait Jésus..

Pourquoi les Hébreux se faisaient-ils des veaux d'or ?

Le veau est un animal de force et de sacrifice. Ces rois idolâtres se voyaient forts par leurs sacrifices aussi saint que celui du Seigneur : en or
Ils montraient ouvertement qu'ils étaient l’égal de l'Agneau immolé pour tous. Ils ont usurpé la place de Jésus.

Passons maintenant à la fornication sexuelle.

Elle consiste à se lier avec une autre personne sans s'engager, sans en officialiser l'union. Cette pratique est illicite parce qu’elle cache une intention différente : Celle d’exercer sa propre liberté ; et par conséquent de préférer son plaisir personnel à celui de l'autre. 
Une union sans mariage, c'est une union sans présentation au Seigneur c'est une fausse union,  c’est une union déguisée. Comme dire j'aime mon prochain (mais à ma manière et pas comme moi-même). 
Si j’aime vraiment l’autre comme moi-même, je ne peux pas l’aimer à la manière des hypocrites. 
Notre Dieu aime les marques d'engagement profondes comme le baptême d'eau qui doit être mesurée par nos actes convertis.

Il en est de même avec l'union mari et femme. Cette union est une préfiguration de ce qui se passera avec lui. Cela montre le degré d'engagement que nous souhaitons atteindre. 
On peut s’inspirer de la tradition juive, où la future épouse n’habitait pas avec son mari, elle se préparait à part après avoir signé une lettre de fiançailles, dont l’alliance était officialisée par une coupe de vin. Seul le père du fiancé connaissait la date du mariage ; et c’était au père du marié de vérifier que la future épouse soit prête.

Quand le Seigneur bénit notre union, quand un "ancien" de l’assemblée, un croyant mature, présente le couple au Seigneur, Dieu officialise l’acte en mettant sa marque sur le couple. Les mariés boivent alors le vin d’une alliance faîte en Christ. C’est une marque invisible qui va permettre au couple de vraiment ne faire qu'un.
Concrètement : Même si un des deux mariés n'est pas converti, son consentement à se marier devant le Seigneur et à accepter un conjoint converti sanctifiera son cœur. C'est-à-dire que ce couple sera consacré.
Les appels se multiplieront par le Seigneur pour édifier le couple. Mari et femme pourront échapper ainsi à la malédiction qu’attendent tous ceux qui désobéissent au commandement d'aimer son prochain comme soi-même.
Reconnaissons que notre Seigneur fait tout pour nous placer sous sa grâce et sous sa bénédiction mais il ne revient pas sur ce qu'il a créé.
Si nous n'exerçons pas nous-mêmes ce qui est juste, nous rendons caduque son sacrifice pour nous.
C'est nous-mêmes qui décidons d'être gracié ou non. Lui, il l'a fait une fois et pour tous… Mais nos actes montrent notre foi, notre amour pour lui. Rien ne peut se faire sans un consentement mutuel dans le ciel comme sur la terre. Dieu est "Un" avec ses élus et non tout seul.

Montrons alors de quelle nature nous sommes et décidons de replacer les bornes d’autrefois celles de l’homme et de la femme.
Le premier chapitre du livre d’Esther commence au chapitre 1 verset 22 par l’Edit du roi qui remet de l’ordre dans sa maison et dans tout le royaume ; toutes les femmes rendront honneur à leurs maris, depuis le plus grand jusqu'au plus petit…que tout homme soit le maître dans sa maison,
Cet Edit est de rigueur dans nos familles et nos assemblées. Annonçons ces choses autour de nous !
Pour ma part, je tiens à vous le dire : mon couple n’était pas en ordre avec cette loi royale et depuis récemment : le vendredi 4 aout 2017, ma femme et moi nous nous sommes humiliés devant notre Seigneur, qui a vu notre sincérité de cœur à vouloir changer. Il nous a envoyé son esprit de repentance après que nous ayons réalisés nos fautes respectives.

Je ne dis pas cela pour me glorifier de cette situation, mais pour signaler que tous, sans exception, nous avons besoin d’un tel renouveau, car il s’agit bien d’ôter tous ces garrots que nous avons mis à nos membres et qui empêchaient la vie de Christ de couler en nous.
Aujourd’hui, jour d’anniversaire de ma femme, coule en moi le même amour de jeune marié que j’avais il y a 23 ans.
Dieu libère l’amour que vous avez les uns pour les autres aujourd’hui.
Le voulez-vous ?
Amen




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