lundi 12 septembre 2016

LE OU LES NOMS DE DIEU ?

134
Par Eric Ruiz

·         Dieu a-t-il UN ou PLUSIEURS noms ?
·         Bien que Dieu soit unique peut-il avoir plusieurs noms ?
·         Et pourquoi en avoir plusieurs ?
·         Quels sont les plus importants à prononcer ?
·         Y-a-t-il une langue plus appropriée à la connaissance des noms de Dieu ?
·         Y-a-t-il un nom plus glorieux qu’un autre?

On va commencer fort en prenant le verset d’Exode 34 :14
"Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l'Eternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. " 

"L’Eternel porte le nom de Jaloux" (quanna en hébreux).
Dieu se venge de ses adversaires. Il est plein de fureur.

Qui appelle son Dieu de la sorte aujourd’hui?
Qui appelle Dieu à la place de Jésus : Jaloux ?

Cela fait peur et pourtant c’est un de ses nombreux noms :
N’est-il plus à la mode aujourd’hui ? L’a-t-il réfuté ? L’a-t-il renié ?

Loin de là.  Surtout dans les temps obscurs dans lesquels nous vivons où l’idolâtrie, la fornication spirituelle est à son comble.
Les chrétiens nous l’avons vu avec le message précédent, se sont faits une foule d’idoles.

Alors pour nous disciples de Jésus-Christ quel sens ce nom a-t-il?

Ce nom a un sens lorsque nous brisons les idoles, lorsque nous confessons nos fautes et lorsque nous séparons ce qui est vil de ce qui est précieux. Notre Dieu quanna aime cela. Lorsque nous brisons les idoles nous célébrons et louons son nom, car notre Dieu ne tolère aucun autre dieu devant sa face et la nôtre ; nous avons un Dieu qui est exclusif.

Pour en venir maintenant au nom de Dieu le plus utilisé dans l’ancienne alliance :

Dans nos Bibles françaises, nous avons très souvent la traduction de Dieu par " l’Eternel " (6508 fois dans la  Bible Segond) qui peut se traduire par  "Yehwah"  " Yahvé "  préféré à  "Jéhovah " . Mais le nom d’origine hébraïque est imprononçable c’est le tétragramme "YHWH " (héb. :  ), le nom personnel de Dieu, 4 lettres, 4 consonnes qui traduisent un mystère : Le nom du vrai seul Dieu.

Le mot : "L’Eternel", qui l’a remplacé se rencontre pour la première fois en Gn 2:4. Curieusement le Nom Divin est un verbe, : c’est le verbe hébreu   hawah, " devenir ". Il est conjugué selon un mode dynamique et imparfait, une action inachevée. Le nom divin signifie donc " Il fait devenir ", "Il se révèlera être". Voilà ce que nous montre l’Eternel  Dieu : une action en cours, qui se fait devenir. C’est un verbe dans une forme dynamique et non statique. Il y a un mouvement qui s’associe à lui. Pour illustrer tout ça : Dieu n’est pas une image, une photo ou quelque chose de figée ;  c’est un film, une vidéo ininterrompue.
En conclusion :
Dieu n’est pas fini, il est  en devenir, en cours d’évolution. Il est en train de révéler et  se révéler. Il est en lumière croissante et en pleine croissance. Voilà ce que révèle le nom imprononçable YHWH traduit par l’Eternel.

 Exode 3 : 13-14 nous le confirme aussi, mais d’une autre manière.

"Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?
Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous.[…] Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération. "

Je vous demande un peu plus votre attention :
Ici le mystère de Dieu reste entier puisque on a la juste impression que Dieu répond à Moïse en disant : " je suis qui je serai". Ce que je suis donc n’a pas été encore révélé, et il le sera plus tard. Le verbe hébreu employé ici, peut  en plus se traduire par "je suis", "j’étais", ou " je serai", et en fait c’est sans doute les trois à la fois. Dieu dit donc : " je suis celui qui était, qui est, et qui sera". C’est d’ailleurs de là que vient le nom de YHWH  que les protestants ont eu l’idée de traduire par: "l’Eternel".

Mais c’était une fausse bonne idée.

Eh oui, on pense se débarrasser un peu du problème, mais sans le résoudre pour autant. Car on voit bien que dans ce passage d’Exode encore une fois, on a bien à faire avec un Dieu en mouvement, en évolution, qui était, qui est et qui devient.

Et contrairement aux idées théologiques reçues : Dieu change, même quand Paul dit qu’il "est le même hier aujourd’hui et éternellement " et même quand Jacques affirme qu’il n'y a en lui  "ni changement ni ombre de variation".

Il est le même Dieu qui évolue sans cesse, hier, aujourd’hui et éternellement ; mais là ou il ne change pas, c’est que ses alliances restent les mêmes, son peuple demeure, sa grâce, son amour, sa compassion, son pardon pour Juda et Israël demeurent ; sa répulsion pour le péché aussi ; mais son amour qui demeure éternellement, grossit, s’amplifie avec ses élus.
C’est pour reprendre la phrase d’un célèbre président de la République Française (Valéry Giscard d’Estaing) :
"C’est le changement dans la continuité"


C’est vrai qu’on peut comprendre qu’un Dieu nommé Eternel, puisse  rencontrer des oppositions de compréhension avec un Dieu qui n’est pas fini. Difficile à comprendre un Dieu non fini qui est infini ?

Pourtant l’Eternité semble, à première vue, ne rien à voir avec la notion de croissance.

Or, ce n’est pas  du tout contradictoire : l’un se conçoit bien avec l’autre. Puisque qu’on peut tout à fait croître de manière infinie.
L’infini croit ; l’univers croit ;  l’univers est en expansion ;(c’est ce que les scientifiques nous le prouve aujourd’hui) alors pourquoi Dieu ne le serait-il pas aussi ? C’est ce qu’on appelle en langage mathématique la fonction exponentielle.
Rappelons-nous que nous sommes faits à son image, à l’image de Dieu. Nous sommes faits pour croitre. Physiquement, physiologiquement, intellectuellement et bien-sûr spirituellement.
On passe dans tous les cas par 4 étapes d’évolution tout comme semble nous montrer les quatre lettres du tétragramme :
1.    nouveau-né,
2.    enfant,
3.    adolescent, (jeune adulte)
4.    adulte  (mature).
Ces étapes, au passage on bien été expliquée par Paul notamment quand il parle du lait du nouveau-né et de la viande, de la nourriture solide de l’adulte.

Ce tétragramme aurait donc une relation étroite avec l’accomplissement.

Quand Jésus a prononcé les paroles " tout est accompli "  il ne montrait pas, un état final d’achèvement, ou une fin en soi ; quelque chose de terminée. Mais un état permettant la véritable croissance.  Totalement différent d’une fin, c’est un début, c’est même un nouveau début,  c’est un renouveau.
Jésus aurait pu dire sur la croix, à la place de "tout est accompli", sans que cela sonne faux :
Ca y est Père tes fils vont enfin croitre. "

Tant que nos péchés ne pouvaient être purifiés nous ne pouvions croitre spirituellement. Et en plus comble de tout : lui non plus.
Car Dieu s’est volontairement limité, et si vous préférez un mot plus fort de sens, il s’est volontairement handicapé.
 Il ne peut croitre que si nous croissons nous aussi. Il s’est formé ainsi, fort et faible à la fois (homme et femme. Droite et gauche ; un coté fort, un coté faible). Sa force se manifestant dans sa faiblesse pour en tirer une force nouvelle.

Puisque Dieu ne tire sa force que dans la faiblesse, il nous fallait comme lui s’affaiblir, tomber à terre, s’écrouler, pour au final mourir. Et La mort manifeste un nouveau commencement car c’est pour ressusciter plus fort :

Mourir à nous-mêmes, mourir à nos projets,  mourir à nos envies, mourir à notre vie sans lui.

Revenons sur les noms de Dieu : Pourquoi le nom pose-t-il autant de problème ?

Je pense que le problème principal vient qu’on le cherche comme une idole. On attribut au nom des pouvoirs qu’il ne possède pas. On s’attache alors plus au nom qu’à l’Esprit.
Le nom je le rappelle montre la mission, l’identité de celui qui le porte, mais il n’a aucun pouvoir surnaturel.
Le fait de le répéter maintes et maintes fois ne fait pas de vous un disciple plus mature, c’est même l’inverse que cela montre : une immaturité, un manque de foi.

Et Jésus, Yeshoua, alors?
N’est-il pas le nom révélé de Dieu, celui qui devrait remplacer tous les autres ?

Lisons Actes 4 :11
" Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. "
 Ce qui est clair ici, c’est que le nom de Jésus est le seul et unique nom par lequel nous sommes sauvés. Et là, rien d’incroyable puisque c’est la mission principale de notre Dieu :

Alors est-ce que c’est le nom que nous DEVONS  nommer en premier ?

Je suis toujours aussi étonné à chaque fois que l’on cherche à nommer Dieu avec la notion de devoir : "nous devons ! "
On le cherche à ce moment-là par la loi, par le raisonnement et la connaissance et non par le cœur et, par la révélation.
C’est bien par le cœur et la révélation que l’on trouve Dieu, sinon vous trouvez une idole.

Avez-vous remarqué quel est le nom que l’on crie dans toutes les circonstances tragiques de notre vie ?

" Dieu viens à mon secours ! Sauve moi ! "
Voilà, là on le prononce clairement le nom du Seigneur !

Sauver, sauveur, Dieu sauve ; c’est quelque soit la langue Jésus (fr), Yeshouwa (héb), Iesous (grec), Jesus (angl) Josué, Issa (arabe)…
Quand quelqu’un se noie il crie le nom du Seigneur : il crie instinctivement dans sa langue maternelle: sauve-moi !
Il n’y a que lui qui vient alors sauver ; les autres dieux sont en pierre, ils n’ont pas d’oreilles, ni d’yeux, ni de bouches. Ils sont aveugles, muets et sourds aux cris de détresse.

Donc Jésus vient sauver ceux qui sont perdus, sauver ceux qui sont malades, possédés, affligés, découragés, ignorés, abandonnés, trahis, emprisonnés, maltraités, outragés, calomniés, déshonorés, désespérés…

Bref nous revoilà encore avec la mission d’Esaie 61.

Mais à la différence, c’est que Jésus, englobe la totalité des autres noms de Dieu. Je vous avais parlé d’un Dieu exclusif au début du message. Mais il a aussi la particularité d’être inclusif.
Il inclut en lui tous ses noms, il ne les remplace pas, il ne les efface pas, il les englobe. C’est comme avec la loi et la grâce.
Jésus n’est pas venu abolir mais accomplir. Donc tous ses noms sont accomplis en Jésus.
Il rassemble en lui en plus des élus, tous ses noms qui sont des personnes, des âmes vivantes. Il inclut aussi, des régions, des villes, des montagnes qui lui appartiennent.

Là aussi Jésus a tout accompli, il a tout rassemblé en lui, et tous ses noms aussi : sont en lui.
Le rassemblement ne concerne pas seulement les âmes des élus, mais aussi les noms des saints, la ville sainte, sa montagne sainte, ses lieux saints.

Alors ces noms, avec lesquels Dieu a manifesté et partagé sa puissance, quels sont-ils ?
Ces belles âmes qui sont-elles ?
Ces rois, ces prophètes, ces guerriers de la foi qui sont-ils ?

1.    Yehowzabad [yeh-ho-zaw-bawd’] , Question :Yahvé  a doté ou Jéhovah a doté  ou l’Eternel a doté ? Réponse : peu importe ; nous dirons "Dieu a doté" pour faire plus simple.
Mais employez comme vous le sentez Yahvé ou un autre substantif, comme il vous conviendra le mieux, cela ne changera en rien la situation, ni votre relation avec le Seigneur.
2.    Yehow'achaz  [yeh-ho-aw-khawz'] " Dieu a saisi"  (a pris possession).

3.    Yehowyada` [yeh-ho-yaw-daw'] " Dieu connait "; (dans le sens de se révéler, de devenir connu. )
4.    Yehowceph  [yeh-ho-safe']  : " Dieu a ajouté"  
5.    Yehowchanan [ yeh-ho-khaw-nawn] " Dieu a grâcié"  
6.    Yehownathan [ Yeh-ho-naw-thawn] " Dieu a donné " et enfin
7.    Yehowshuwa  [yeh-ho-shoo'-ah ] " Dieu est salut"

Voyons les âmes qui vivent et qui se cachent derrière ces noms divins : regardons encore là le septième tonnerre divin gronder : Dieu partageant sa gloire, il ne la garde pas pour lui tout seul. Son amour est pluriel. Il partage son nom avec ses élus.

Yehowzabad [Yeh-ho-zaw-bawd] " Dieu a doté". C’est un homme de la tribu de Benjamin, chef d’une des grandes armées de Juda composée de 180 000 hommes à l’époque de Josaphat. (2 Chroniques 17-18)

Yehow'achaz  [yeh-ho-aw-khawz'] " Dieu a saisi"  (a pris possession). Le fils de Joachaz, Joas,( donné par dieu) a repris des mains de Ben Hadad les villes d’Israël enlevées, il les a saisies et restituées. Dieu saisit ce qui lui appartient.
Il redonne à son peuple ce qui lui appartient de droit, pour qu’il administre ses biens (la parabole de l’économe fidèle).


Yehowyada  [yeh-ho-yaw-daw'] " Dieu connait"  .C’est le nom de plusieurs vaillants guerriers a forte réputation, célèbres et connus par leurs exploits.

Yehowceph  [yeh-ho-safe']: " Dieu a ajouté"   c’est le nom de Joseph, un des fils de Jacob, qui a été rejeté par ses frères et abandonné puis vendu aux Egyptiens. Dieu a ajouté c’est  dans le sens de son courage, de sa force)


Yehowchanan (Yeh-ho-khaw-nawn) " Dieu a gracié". Un israélite qui épousa une étrangère du temps d’Esdras et qui alla jeûner à cause du péché des fils de la captivité (Esdras10 :6) ; pour que Juda et Benjamin reviennent à Jérusalem au plus vite.

Yehownathan [Yeh-ho-naw-thawn] " Dieu a donné ". Jonathan le fils de Saül, l’ami le plus proche et le plus fidèle du roi David. Dieu donne un véritable ami fidèle à ceux qui l’aiment.

Yehowshuwa  [Yeh-ho-shoo'-ah] " Dieu est salut ". Josué fils de Nun de la tribu d'Ephraïm et successeur de Moïse, chef des enfants d'Israël; qui a permis la conquête de Canaan et libéra et sauva Israël de ses ennemis.

Alors voilà, j’avais fini mon message et je ne m’étais pas aperçu que j’avais oublié un des principaux noms de Dieu. C’est en me réveillant samedi matin que mes pensées ont toutes convergées vers lui.

Yehowshaphat [ yeh-ho-shaw-fawt’]  " Dieu a jugé". Josaphat, un des plus grands rois de Juda,  celui qui a vaincu ses ennemis sans les combattre. Une grande figure de l’Epouse de Christ. Qui juge et qui gouverne avec son Epoux. Un nom du Seigneur qui est à placer au même niveau que son Salut ; son Jugement. Rappelez-vous "je suis venu pour un jugement" dit Jésus dans les Evangiles. Il ne peut y avoir de salut sans jugement comme il ne peut y avoir de jugement sans salut ! (grâce au sacrifice du Fils unique de Dieu ; pensons-y : quelle grâce !)

Voyons maintenant les noms de Dieu en rapport avec les hauts lieux, les montagnes, les villes.
1.    Yehovah shalowm : "Dieu est paix" c’était le nom d’un autel construit par Gédéon à Ophra (Juges 6 :24) après qu’il ait reçu la paix de Dieu.
2.    Yehova-Nissi, [Yeh-ho-vaw' nis-see']= "Dieu est ma bannière". Le nom donné par Moïse à l'autel qu'il construisit pour célébrer la défaite d'Amalek
3.    Yehovah yireh ( jiré) [Ye-ho-vaw’yir-eh’] : "Dieu pouvoira". C’est le nom  du mont Morija attribué par Abraham en souvenir de l’ange qui a pourvu au remplacement du sacrifice de son fils Isaac.
4.    Yehova Shammah : " Dieu est ici " ; c’est le nom de la ville que le prophète Jérémie attribua à Jérusalem comme héritage du Seigneur pour les tribus d’Israël.
5.    Yehovah tsidqenuw [Ye-ho-vaw’tsid-kay’-noo] : "Dieu notre justice". Nom attribué à Dieu par le prophète Jérémie, lorsque Juda a été enfin en sécurité dans sa demeure, à Jérusalem (Jérémie 23 :6 ; 33 :16)

Bien-sur toute cette liste n’est pas complète, il y a encore beaucoup d’autres noms de Dieu.
Mais mon but n’est pas d’en faire l’exhaustivité. Mon but est de se poser les vraies questions et d’avoir les réponses adaptées.
Alors vous posez-vous encore la question : Quand FAUT-il prononcer ces noms divins ?

Moi, je crois que tous ces noms attribués sur des hauteurs, sur des lieux élevés sont des noms de louange (Juda, Yehouda).

 Un exemple : quand je vois Dieu Jésus répondre à mon besoin et à celui de ma fille Julie qui obtient un appartement sur Paris et en plus dans le 16ème arrondissement deux jours avant son embauche (au dernier moment) : eh bien je loue Dieu et je dis : " Dieu a pourvu". Mon cœur à ce moment précis le loue sans réaliser pour autant que son nom hébreu est Yehovah yireh (jiré). Je le fais instinctivement dans ma langue maternelle, en français, avec le cœur.

Un autre exemple : quand je prie et que je reçois une paix différente de celle du monde, je remercie Dieu pour sa paix,  je pourrais dire Yehovah shalowm, mais je le confesse dans ma langue maternelle, sans que je me mette à réfléchir sur le sens de ce que j’acclame haut et fort.

Voyez, j’insiste : mais le nom de Dieu n’est décidément pas à restreindre, ni géographiquement à Israël, ni à confiner à un peuple ou à une langue comme l’hébreu.
Le nom de Dieu est une affaire de révélation et de cœur ; ce n’est pas l’affaire de la raison de la théologie, ou de l’intelligence,  ni de savoirs spéciaux et spécifiques.

En ce moment je me rends compte que je loue beaucoup le nom d’Élohim.
Elohim un nom du Seigneur riche en signification. Dès que Dieu crée, c’est Elohim : Elohyim qui crée avec ses élus qui sont en lui.
Ici, je n’en retiendrai qu’un sens qui fait ma joie, c’est : " Tonnerres"  (au pluriel)
Je remercie Dieu pour ses tonnerres qui grondent et qui créent des bouleversements jusqu’aux extrémités de la planète.
Dieu exprime des tonnerres, des puissances pour amener un peuple à se repentir, à se convertir, à se sacrifier entièrement pour lui.
Dieu amène un peuple à se purifier, puis à exercer ses plans de délivrances.
Ce nom, Elohim, bien-sûr est en Jésus, comme tous les autres ; Et en le prononçant nous le faisons en lui comme d’ailleurs tout ce que fait un véritable disciple.
Il fait tout en Jésus-Christ.

Mais certains noms résonnent plus à certains moments qu’à d’autres, c’est tout.
Nous avons vu que YHWH est en train de se révéler. C’est le Dieu de la révélation. Il se révèle dans les sept tonnerres.
Ces sept tonnerres ont déjà fait entendre leur voix.
La révélation des Fils de Dieu est en marche.
Et je le rappelle, nous n’avons pas besoin de rajouter les filles de Dieu, car il n’y a ni hommes ni femmes en Christ ; et le mot "Fils" ne traduit pas une différence de sexe, mais il traduit une évolution .Celle d’être passé de l’état de l’enfant à l’état de l’adulte mature.
Eh oui, tout comme notre Dieu, nous sommes nous aussi en constante évolution.
Et nous connaitrons comme nous avons été connus, tout comme Dieu notre Père et notre Epoux a été connu, nous le connaitrons aussi.

Aujourd’hui, le Seigneur veut des "Fils" qui partagent son héritage, cohéritiers de Christ.
Et ces noms divins font aussi partie de notre héritage.
Nous le louerons dans tous ses noms manifestés, accomplis en lui. 
Amen.Alléluia !!!

1 commentaire:

  1. Bonjour Eric,

    Vous faites allusion à un immense processus évolutif immanent à l'Etre divin lui-même.

    Pouvez-vous en dire plus ?

    RépondreSupprimer