dimanche 29 mai 2016

LES AVERTISSEMENTS DE DIEU

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Par Eric Ruiz

·         Pourquoi Dieu nous semble à certains moments lents à nous répondre, lents à venir nous sauver de notre détresse?
·         Pourquoi des épreuves mettent-elles autant de temps à se terminer?


Pourtant cela paraît si incohérent avec la volonté du Seigneur qui est toujours bienveillante à notre égard. Il n'a qu'un souhait, nous sortir au plus vite de nos problèmes, briser nos liens, stopper là notre souffrance.

"Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l'en délivre toujours."

·         C'est vrai bien sûr, mais alors pourquoi avons-nous parfois ce sentiment d'attente et de durée interminable pour obtenir notre délivrance ?
·         Pourquoi voit-on à ce moment-là le diable asseoir son autorité sur nous, en nous oppressant ou en nous maintenant dans un état de souffrance continuel ?

Comme je l'ai déjà dit, notre plus grand combat c'est celui de notre chair.

1.    Nous combattons toujours contre nous-même. 
2.    L'ennemi n'est qu'un révélateur de notre état. 
3.    Les coups portés n'ont été donnés au départ que par nous-mêmes ett l'ennemi  lui, ne fait que de continuer à appuyer sur la plaie, là où ça fait mal. 
4.    Dès que nous avons cicatrisé, dès que nous sommes guéris,  l'ennemi n'a plus de prise sur nous car notre plaie ne nous fait plus mal.
5.     Mais la vitesse de cicatrisation dépend de notre volonté à chacun à vouloir nous humilier puis à nous éloigner de notre péché.

Car nous sommes tous pécheurs, " tous sont égarés, tous sont pervertis; et personne ne fait le bien, non pas même un seul."(Psaume 14:3)
Romains 3:23:" Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu."
La repentance ne fait pas de nous un être définitivement juste. Nous devons défricher régulièrement notre champ, le labourer, l'assainir; Sinon nous ne porterons plus de fruits et un arbre sans fruits est inutile et après plusieurs avertissements, il sera coupé puis jeté au feu.

Car il y a plusieurs avertissements avant la répudiation totale.
 Et Dieu nous avertis ; pas une fois, pas deux fois, pas trois fois, non quatre fois.
Dieu nous averti au maximum 4 fois sur terre et une fois par le ciel (spirituellement).
4  rappelez-vous, c'est le chiffre de l'accomplissement terrestre, de l'ordre précis et méthodique  dans la réalisation concrète des choses et des événements sur terre. 

Donc, pour illustrer mes propos, je vais prendre exemple sur le livre de Job.
Il est un excellent témoignage de la résistance à Dieu et de sa justice.

Ce livre n'a pas de repères historiques. On ne sait pas non plus qui en est l'auteur. C'est un fait exprès. Il est intemporel. Il est toujours d'actualité que l'on soit sous la loi ou sous la grâce, que l'on ait vécu il y 10 mille ans  ou comme actuellement.

Cela va sans doute étonner voir en choquer plus d'un , mais Job n'est pas le type de "l'homme juste" devant Dieu, en tous les cas , il ne l'a été qu'au prologue de son histoire et il le sera de nouveau qu'à la fin de l'histoire, à l'épilogue.

Nous allons partir d'un constat anticonformiste, bravant les dogmes religieux:(c'est aussi cela détruire les enclos, détruire les mensonges religieux érigés comme des vérités, des paradigmes.)

Ses deuils, sa pénurie, sa maladie et sa souffrance  n'ont pas été un test pour la foi de Job.
1- C'est lui-même qui s'est attiré le mal, en s'éloignant de Dieu. 
2- C'est lui-même qui a ouvert la porte à l'ennemi et 
3- C’est lui-même qui a rendu l'épreuve aussi pénible et longue.

Le livre de Job commence par un entretien entre Satan les fils de Dieu et Dieu.
Satan a constaté que Job ne marchait plus dans la droiture et il demande l'autorisation de l'éprouver. Il a constaté qu'il agissait de manière intéressé, que son amour pour Dieu était devenu intéressé. (Job 1:9)
Si nous avons un cœur qui s'endurcit comme celui de Job, il est temps de nous humilier et de nous repentir, sinon l'épreuve va croître et durer, comme celle de Job.
Car le diable aura des droits sur nous à ce moment-là.

Job ne pèche pas au début par ses paroles.
Mais il se croit juste, il croit avoir acquis toutes les faveurs de Dieu.
Job 6:24:" faites-moi comprendre en quoi j'ai péché [...] mon cœur ne me fait de reproche sur aucun de mes jours."

Job persévère même dans son péché, puisque le diable vient une deuxième fois réclamer devant le Seigneur un droit supplémentaire pour l'éprouver.

Job dans les tourments de l'épreuve se coupe de tout.
Il croit qu'il n'a pas besoin du conseil des autres. Il voit dans ses trois amis, des faux-amis, des accusateurs, des donneurs de leçons. Parce qu'il pense, lui, avoir acquis suffisamment de sagesse pour s'en passer.

Son péché on le lit  explicitement dans le chapitre 31 au verset 24 : c'est d'avoir mis sa confiance dans l'or, de s'être réjoui de la grandeur de ses biens ; de la quantité de ses richesses  acquises. Son cœur s'est laissé séduire en secret.
On pourrait dire aujourd'hui sa réussite lui a monté à la tête.

C'est toujours la même faiblesse. Lorsqu'un homme montre sa force et son pouvoir, il montre son éloignement de Dieu.
Job met en avant le fait d'avoir souvent enseigné les autres, d'en avoir fortifié et affermi plus d'un (Job 4:3-4).
Il met en avant aussi, son âge avancé pour montrer sa sagesse ;(Job 32:7) et l'abondance de ses biens acquis pour montrer sa bénédiction et sa droiture. (Rappelez-vous que le dénombrement montre le péché.)

Ses trois amis: Eliphaz, Bildad et Tsophar  qui lui rendent visite dans son épreuve, ne sont pas dupes.
Et on voit bien qu'ils ne viennent pas pour le diminuer ni pour l'écraser ou reprendre ce qu'il a perdu. Ils ne sont pas des profiteurs. Ce sont de vrais amis.

Ils ont compassion, ils se mettent dans l'humilité avec lui, ils pleurent avec lui, et ils ne parlent pas pendant sept jours avec lui, pour respecter la grandeur de sa douleur et de son deuil.(Job 2:11-13). 
Un rappel Job est très malade, il est couvert d'ulcères de la tête aux pieds, sans doute une sorte de lèpre ; et il a perdu ses troupeaux, ses enfants et ses serviteurs.

Mais rien à faire, malgré son état pitoyable, Job ne les écoute pas, il reste sur ses positions c'est lui qui a raison. C'est lui le voyant.
Les autres sont des malvoyants, des religieux.

Comble de tout, il s'affiche lui-même comme un aveugle.
Il en vient à préférer le sort des impies et des méchants.
Il estime qu'ils ont un châtiment moins rude que le sien.
A ce moment-là, Job pèche par sa bouche, en paroles.
Il identifie son châtiment comme une injustice venant de Dieu (Job 21:20).

En parlant de l'impie voilà ce qu'il dit :
"Mais c'est lui que Dieu devrait punir...c'est lui qui devrait contempler sa propre ruine....Au jour du malheur, le méchant est épargné [....] Qui lui rend ce qu'il a fait ? " 

Job en convient sa souffrance étouffe ses soupirs, son amertume est plus grande que sa louange. Et il en revient toujours au même point : il se vante d'être un juste, justifié par ses œuvres.

" J'ai gardé sa voie, et je ne m'en suis pas détourné .Je n'ai pas abandonné les commandements de ses lèvres." (Job 23:11-12).

Bildad lui rétorque alors la phrase suivante : " comment l'homme serait-il juste devant Dieu?

Nombre de croyants  sont dans cette situation d'auto-suffisance où ils pensent être justifiés par Dieu.
Le sang de Jésus les purifie et à partir de là, ils restent sourds aux remarques et aveugles sur leurs péchés.
Leurs souffrances sont injustes, elles proviennent du diable, et s'ils sont souvent éprouvés, c'est sans doute qu'ils sont importants pour l'ennemi.

Soyons vigilants, ne pensons pas être supérieurs à Job. 

le même aveuglement peut toucher n'importe qui, surtout si vous avez acquis des richesses (matérielles et spirituelles; " il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.").

Job réclame de la compassion, mais une compassion pleine de complaisance.
Mais ses amis ne rentrent pas dans son jeu et contrairement à ses attentes, ils ne gardent plus le silence devant ses conseils et ils répliquent à ses discours. 
Job se plaint de n'être plus considéré comme un roi au milieu d’eux (Job 29:21-25).

Vos amis sont-ils des frères et sœurs qui flattent votre orgueil, qui ne vous disent que des choses aimables? Ou acceptez-vous d'être repris même par celui ou celle que vous enseignez habituellement?

N'est-ce pas la même situation aussi, quand des frères et sœurs viennent vous éclairer sur un péché et que vous les traitez d'accusateur ; Que vous les traitez d'avoir trahit votre amitié, ou que vous les jugez prétentieux de venir vous faire la morale, (vous qui avez acquis beaucoup plus de sagesse et de connaissances qu'eux), alors qu'ils ne font en réalité que de vous venir en aide en vous avertissant ?

Dieu, c'est sa stratégie, envoie plusieurs apôtres (envoyés, missionnés) pour avertir un croyant.
Il fait toujours cela en premier.
Le fait de mal les recevoir montre déjà un cœur endurci, hautain, arrogant.
Job les prend de haut en leur disant que son "œil a vu tout ce qu'il lui montre et que son oreille y a pris gardeCe que vous savez, je le sais aussi." (Job 13:1-2).

Eliphaz lui cite clairement et courageusement les actes de la conversion que Job devrait faire (Job:22:24) : "jette l'or dans la poussière, l'or d'Ophir parmi les cailloux des torrents ; et le Tout-Puissant sera ton or, ton argent, ta richesse. Alors tu feras du Tout-Puissant tes délices. Tu élèveras vers Dieu ta face (signification : tu lui offriras un vrai culte); tu le prieras et il t'exaucera.

Eliphaz lui montre le chemin de la repentance : "Dieu secourt celui dont le regard est abattu."Il délivrera même le coupable (Job 22:30)

Voyez-vous si vous n'êtes pas dans l’humilité, les propos d'Eliphaz sont obligatoirement perçus comme des accusations et comme de l'huile bouillante. 
La vérité vous apparaît alors comme une injustice et rien ne peux faire changer cet état.

Résultat: Job continue de tourner en rond et il persiste toujours à s'apitoyer sur son sort et sur sa souffrance.
Obstiné, il répond aux autres que s'il a péché il n'acceptera de reproches que de Dieu seul.

C'est à ce moment-là que Dieu change de stratégie
Il décide de faire intervenir Elihu. (Chapitre 32)

Elihu est le quatrième ange terrestre envoyé devant Job.
L'avertissement de Dieu monte d'un ton.
Elihu intervient dans la colère, dans une "sainte colère".
La colère du jeune Elihu qui a tout entendu mais qui n'a rien dit par respect pour les anciens, mais aussi il l'avoue, parce qu'il était impressionné;  
Mais Elihu parle pressé par l'Esprit de Dieu.

Le Seigneur fait monter en lui de la colère face à l'arrogance de Job à se croire juste mais aussi face à ses trois amis qui ont pris la mauvaise décision de ne plus rien lui dire, de n'être plus bienveillant envers Job et d'avoir rompu toute communion fraternelle avec lui. (Ils devront eux aussi s'en repentir et montrer un cœur nouveau par des sacrifices :( sept jeunes bœufs et sept béliers. Bélier se traduit en hébreu aussi par homme fort et vaillant. Bœufs et béliers montrent encore la force et la vaillance de la communion fraternelle, puisque l'être vivant à face de boeuf, c'est la communion fraternelle. Pourquoi 7? 
7  c'est le chiffre du mystère révélé; donc 7 indique le mystère révélé qui existe dans le sacrifice.).

Le Seigneur use toujours de patience envers chacun d'entre nous.  Il met la communion fraternelle en première instance pour résoudre les problèmes d'infidélités envers lui.
Puis voyant la persévérance à ne rien entendre, et constatant la situation fermée comme une impasse, il oint un prophète.

L'a t-il fait sous la nouvelle alliance ? 

Diotrèphe, pour ne pas le nommer qui plaçait sa sagesse au-dessus de celle des autres et de celle de Dieu a d'abord été repris par ses frères et sœurs. Puis face à la répudiation qu'il exerçait contre eux, le Seigneur utilisa l'apôtre et prophète Jean qui ne fut pas mieux reçu.(troisième épître de Jean)
Elihu est un prophète au même titre qu'Elie. (Elie : l’Éternel est mon Dieu. Elihu: c'est lui mon Dieu)
On mesure clairement son appel en Job 32:18:" [...] je suis plein de paroles, L'esprit me presse au dedans de moi; mon intérieur est comme du vin qui n'a pas d'issue, Comme des outres neuves qui vont éclater. Je parlerai pour respirer à l'aise. J'ouvrirai mes lèvres et je répondrai. Je n'aurai point égard à l'apparence, et je ne flatterai personne; car je ne sais pas flatter: mon créateur m'enlèverait bien vite....c'est la vérité pure qu’exprimeront mes lèvres."

Quelle arrogance ou quelle puissance de l'Esprit ?
(Soit on a à faire à un faux oint  plein d'arrogance, soit à un véritable oint et prophète)

 Je parierai cent contre un sur le deuxième caractère : la puissance de l'Esprit.
 Elihu parle avec puissance, et autorité sans que Job ne puisse l'interrompre. "Si tu n'as rien à dire écoute-moi ! Tais-toi et je t'enseignerai la sagesse." (Job 33:33)
il parle au nom de Dieu, pour la cause de Dieu (Job 36:2); pour défendre en premier ses intérêts.

Elihu rétablit la Vérité dès ses premiers mots. "La sagesse n'est pas dans le grand nombre des années. C'est le souffle du Tout-Puissant qui donne l'intelligence."

Ensuite il rétablit la justice de Dieu: " loin de Dieu l'injustice...il rend à l'homme selon ses œuvres." S'ils sont liés (les justes) de chaînes ou pris dans les liens du malheur, c'est qu'il leur dénonce leurs actes, leurs fautes que dans leur orgueil ils ont commises.
Il ouvre leurs oreilles aux avertissements. Et il leur dit: détournez-vous du mal ".

Elihu comme tout prophète n'attend pas une réplique, ni une approbation des autres. Il juge et annonce le châtiment.

"Le sage qui m'écoute pensera comme moi. Job parle sans intelligence, et ses discours manquent de raison. Qu'il continue donc à être éprouvé, puisqu'il répond comme font les méchants....il multiplie les paroles contre Dieu." (Job 35:35).

Dans son discours Elihu n'oublie pas de donner la raison de l'avertissement et  de montrer le nombre de fois que le Seigneur averti.

"...Dieu sauve le malheureux dans sa misère ( autre traduction : "dans son malheur" ) et c'est par la souffrance qu'il l'avertit." (Job 36:15).
"Dieu parle tantôt d'une manière tantôt d'une autre et l'on n'y prend point garde. Mais Dieu a compassion de lui et dit à l'ange délivre-le. .. Voilà tout ce que Dieu fait, deux fois, trois fois avec l'homme, pour ramener son âme de la fosse.

Après avoir annoncé clairement la position de Dieu, et ses justes intentions, Elihu se tait.
Il a été comme Jean-le Baptiste, il a préparé le chemin pour le Seigneur.

Car nous voilà rendu au dernier avertissement : celui du Seigneur lui-même.
Dieu n'a pas usé toutes ses cartouches pour faire fléchir Job.
Il, lui en reste une.
L'ange céleste, l'ange de l’Éternel, l'Esprit de repentance  descend sur Job.
Rien est dit sur le temps passé entre le silence d'Elihu et la voix de Dieu.
Mais ce que l'on sait c'est que ce temps a permis à l'épreuve d'augmenter encore plus pour Job.

Dieu intervient lui-même " au milieu de la tempête", c'est-à-dire qu'il vient au plus fort du tourment.
Et curieusement Dieu ne lui fait pas de reproches, il lui montre simplement son immense grandeur et sa toute puissance, pour qu'il  puisse réaliser sa petitesse.

Il ne montre pas les ténèbres qu'il y a sur Job, mais la lumière qui brille forte dans le Tout-Puissant. 
Et face à cette expression impressionnante de son amour, Job à ce moment-là,  fond, tombe à genoux et prend conscience qu'il conteste avec Dieu. Il prend conscience qu'il manque de sagesse et d’humilité (c'est le tonnerre divin qu'il entend le premier tonnerre, celui du jugement : la prise de conscience de son erreur).
Et au dernier chapitre (Chap 42), il prend en horreur ses propres paroles prononcées contre Dieu et se condamne et se repent dans la cendre et la poussière.

Il y a juste un verset qui pourrait prêter à confusion: " Mon oreille avait entendu parler de toi mais maintenant mon œil t'a vu" au verset 5. 

Job n'a pas vu Dieu face à face, il comprend maintenant Dieu à travers la révélation, parce que son cœur a été purifié (" Heureux ceux qui ont le cœur pur car ils verront Dieu").Il entendait Dieu, mais il ne le comprenait pas, il ne le voyait pas.

Son abaissement,  sa repentance réelle, même après autant d'avertissements, lui a rendu au double ce qu'il avait perdu. "L'humilité précède la gloire."
Mais surtout Job a rétabli la justice de Dieu. Il a convenu que ses malheurs ne venaient pas sur lui injustement. Et que Dieu utilisait la souffrance pour rétablir la communion avec lui et la communion fraternelle. Puisque c'est seulement après qu'il eut prié pour ses trois amis, que sa situation fut transformée.

Alors mes frères et sœurs, la position de Job, ses souffrances, l'avertissement donné par des anges terrestres puis par l'ange de l’Éternel, doivent nous faire réfléchir.

Chacun a le pouvoir d'arrêter dès qu'il le souhaite, son temps d'épreuve.

Il suffit d'écouter les avertissements du Seigneur et en premier d'écouter nos frères et sœurs quand ils viennent courageusement et remplis d'un Esprit de paix nous reprendre.

D'abord acceptons humblement les choses: la patience du Seigneur nous dépasse complètement. Pourquoi essayer de se confronter à elle ? Pourquoi souffrir inutilement en s'évertuant à avoir raison ? Ou en cherchant notre propre intérêt ?

Dieu nous amènera un jour ou l'autre ou tôt ou tard sur nos genoux, pour réaliser qu'il est tout puissant et que nous sommes ses serviteurs et que lui seul décidera du jour où nous serons enfin devenus des maîtres. 

Le Seigneur utilisera toujours la souffrance et le malheur pour nous amener à l'humilité.
Le cas de Job n'est pas isolé et hors contexte.

Job nous l'avons compris est un vase d'honneur, un enfant du Seigneur, un Élu. Dieu veut son bien, même quand il le livre à Satan. 

Même quand il le livre à Satan, c'est pour l'élever et on ne peut élever que quelqu'un qui s'abaisse auparavant. Satan abaisse, Dieu élève (l'ennemi fait toujours une œuvre qui le trompe,  il participe à la gloire de Dieu, en cherchant à détruire).

Attention de grâce, ne voyez pas toutes vos souffrances comme étant un avertissement du Seigneur. Nous devons avoir un juste discernement; car comme je l'ai dit auparavant, il y a aussi des souffrances qui se rajoutent à celles de Christ.

Pour cela, gardons nos cœurs pour ne pas pécher. Confessons nos fautes et détournons-nous-en  régulièrement, car le Seigneur est juste et fidèle pour nous purifier de toutes iniquités.   


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